Personne arrêtée à Alveringem pour trafic d’êtres humains


Personne arrêtée à Alveringem pour trafic d’êtres humains

Cette semaine, un véhicule français s’est arrêté à Alveringem, trois des quatre occupants s’enfuyant dans les champs. La zone de police de Spoorkin est rapidement arrivée sur les lieux et l’Iranien de 31 ans qui s’y trouvait a été arrêté.

EN FUITE

Un contact avec la police française a révélé que le véhicule avait fui en France et y avait même passé un contrôle. Le véhicule, dont les occupants pourraient avoir été impliqués dans un trafic d’êtres humains, était entré en Belgique pour échapper à la police française. Lorsque la zone de police de Spoorkin a arrêté l’Iranien, il s’est avéré qu’un cône de signalisation de l’appareil français était toujours coincé sous la voiture. Dans le véhicule, les policiers ont trouvé un jerrycan et des pompes, vraisemblablement pour faire la traversée avec une petite embarcation.

FUMAGE HUMAIN

Des policiers de la zone de police d’Arro Ypres ont été appelés en renfort et un chien renifleur a été déployé pour appréhender les trois fugitifs, mais sans succès. Ils ne pouvaient plus être trouvés. L’enquête a été reprise par l’équipe trafic d’êtres humains de la police judiciaire fédérale de Flandre occidentale. Lors des premières investigations, des indices de trafic d’êtres humains semblaient présents. Le juge d’instruction a décidé vendredi d’arrêter l’Iranien. Le véhicule a été saisi.

Petits bateaux

« Dans cette affaire, les occupants du véhicule français étaient en fuite de la police française. Nous allons consulter les collègues français. Par le passé, nous avons déjà travaillé avec succès avec les collègues français à plusieurs reprises. Les petits bateaux avec des migrants partent encore majoritairement des côtes françaises. Par nos actions et arrestations en Flandre Occidentale, nous voulons contribuer à soulager la pression sur les côtes françaises. Chaque « petit bateau » que nous pouvons intercepter est une traversée de moins avec des conséquences potentiellement mortelles pour le migrants qui ont été mis dans le bateau, rapporte encore le procureur de la République.



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