Pensions, restylage de l’Option Femmes : Singe social ou mannequin de 60 ans avec un large public


Un avenir encore à écrire en attendant de connaître les véritables ressources disponibles pour le paquet retraite de la manœuvre. Mais selon toute vraisemblance l’option féminine, la sortie anticipée avec le recalcul de l’allocation que la dernière loi de finances limitait à un petit nombre de travailleuses, ne restera pas en l’état l’an prochain.

Lors de la dernière réunion du 26 juin aucune indication de clarification n’est arrivée du gouvernement avec les partenaires sociaux. Mais il y aurait déjà au moins deux autres hypothèses sur la table, en plus de celle, désormais jugée improbable, du rétablissement des exigences en vigueur en 2022 (58 ans, 59 pour les « autonomes », et 35 de cotisations), parrainé par les syndicats et les oppositions et vers lequel le ministre du Travail s’est tourné sans succès pendant des mois, Marina Calderon.

L’hypothèse avec des sorties à 60 ans et un vaste public

La première hypothèse part du seuil d’âge minimum de 60 ans mais s’adresse à un public beaucoup plus large que l’actuel (composé d’aidants, d’invalides civils égaux ou supérieurs à 74% et de « licenciés »). Avec cette option, les soi-disant « critères de l’enfant » (exigence d’âge réduite d’un an pour chaque enfant, jusqu’à un maximum de deux ans) seraient supprimés.

Le modèle social de l’abeille

La deuxième mesure à l’étude prévoit l’utilisation d’un modèle similaire à celui de l’Ape sociale. Avec une retraite anticipée qui serait toujours accessible à partir de 60 ans, ou peut-être 61, au lieu de 63, qui est actuellement l’âge de référence de facto du Singe.

En savoir plus

Tour de table gouvernement-syndicat le 5 septembre

A l’occasion du troisième des quatre rounds techniques prévus par le calendrier d’été des rencontres sur les retraites entre le ministre du travail et les syndicats, qui est précisément centré sur la question de la pénibilité du travail et de la protection sociale des femmes, l’exécutif devrait clarifier sa stratégie sur l’option Femmes, qui dans sa version actuelle semble déplaire à tout le monde, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du gouvernement. Le rendez-vous est pour le 5 septembre, date à laquelle les techniciens de l’exécutif et de l’Observatoire sur le contrôle des dépenses de sécurité sociale « activés » par le ministre Calderone auraient dû survoler les solutions possibles sur le terrain. Le chapitre sur les pensions garanties pour les jeunes sera traité en premier (11 juillet) et immédiatement après celui, tout aussi délicat, de la flexibilité des départs et des licenciements (18 juillet). Il se clôturera le 18 septembre, pour se résumer ensuite en vue de la définition de la prochaine loi de finances, avec le tableau technique sur les retraites complémentaires.



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