Pendant que Bushido témoigne, Arafat Abou-Chaker reste chez lui


Jour 68 du procès contre Arafat Abou-Chaker (46 ans) & Co. Le chef de clan aurait exigé des millions d’euros à Anis « Bushido » Ferchichi (43 ans) pour la fin de leur entreprise – une tentative de chantage prédateur sévère.

Par Karin Hendrich

Lundi, la baby-sitter de la famille Ferchichi est témoin devant le tribunal régional. Au même moment, cependant, Bushido lui-même a été conduit à travers un tribunal dans une autre pièce par ses gardes du corps.

Là, le maître couvreur Johannes « Joe » B. (55 ans) était assis sur le quai. Accusation : Violation du code des impôts. Son entreprise aurait reçu plus de 350 000 euros en trois fausses factures pour de prétendues affiches du nouvel album de Bushido. Une promotion qui n’a jamais vraiment existé.

L’avantage pour l’entreprise ? Bushido : « Dix pour cent. Dix pour cent pour rien. » Le « reste » est ensuite revenu en espèces, c’est-à-dire en noir, à son manager d’alors, Arafat. Lui-même n’a tiré aucun avantage de cette « entreprise d’évitement fiscal ».


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Bushido amer : « Mais pour l’instant je suis le seul à avoir été poursuivi. » Avec 135 000 euros d’astreinte. En plus, il y avait des arriérés d’impôts et des pénalités de retard… Mais il a finalement fait le ménage dans sa vie. « C’était douloureux mais libérateur. »

Arafat Abou-Chaker, qui devait également témoigner lundi, a invoqué son droit de refus d’information pour ne pas s’incriminer. Le juge: « Je l’ai ensuite largué. »

En première instance devant le tribunal de grande instance, Johannes B. a été acquitté en 2021. Cela restera-t-il ainsi après la déclaration incriminante du rappeur ? A suivre mardi.



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