Entre 2019 et fin 2022, l’UWV a collecté illégalement des données auprès des personnes qui ont visité le site Web pour déterminer si elles séjournaient illégalement à l’étranger tout en percevant des allocations de chômage. Cela ressort clairement des recherches menées par le NOS et L’heure de l’actualité qui a été publié samedi. L’UWV a mis fin à cette méthode de travail au début de cette année, après que l’avocat de l’État, selon L’heure de l’actualité a déclaré qu’il n’y avait « aucune base légale » pour contrôler tous les visiteurs. L’UWV indique que 3 600 enquêtes ont été ouvertes par ce système, qui ont conduit à 460 « ajustements des prestations (par exemple, en infligeant une amende) ».
L’UWV a ignoré selon L’heure de l’actualité également le délégué à la protection des données, un chien de garde interne, qui a déjà rejeté cette méthode de vérification lorsque le système a été introduit à l’échelle nationale en mai de l’année dernière. Lorsque la ministre des Affaires sociales et de l’Emploi Karien van Gennip (CDA) a découvert que le contrôle était effectué de cette manière, l’UWV a souhaité qu’elle n’informe pas la Chambre des représentants du dossier. Elle l’a fait le 30 mars, mais a tout de même évoqué des « doutes » sur le système. Le procureur de la République avait déjà déclaré que le système était contraire à la loi. L’UWV elle-même dit dans un commentaire que le système a été largement testé : « Au cours de ce processus, tous les signaux étaient toujours au vert. Cependant, avec les connaissances d’aujourd’hui, il semble que nous ayons fait une erreur. L’UWV trouve « extrêmement ennuyeux » qu’il « n’ait pas agi avec prudence ».
Comme pour l’Affaire supplémentaire – où des dizaines de milliers de citoyens innocents ont été classés par le gouvernement comme des fraudeurs – un algorithme opaque a été utilisé pour surveiller un grand nombre de citoyens qui n’ont rien fait de mal. Un porte-parole de l’UWV vous informera sur demande CNRC sachez que toute comparaison avec l’Affaire complémentaire est tordue : « C’est bien sûr quelque chose de complètement différent. » L’UWV n’aurait-elle pas pu tirer les leçons du scandale des allocations ? Le porte-parole ne le pense pas : « Beaucoup d’organisations utilisent des algorithmes. » Le porte-parole dément qu’il s’agisse de citoyens vulnérables qui sont recherchés. «Nous avons la mission de la loi de détecter et d’appliquer. Nous l’avons fait.