Penalties on the Pos: Draghi est le quatrième premier ministre à essayer


Il y a une chose qui lie les gouvernements Monti, Renzi, Conte bis et Draghi. Et c’est le thème de la façon de pousser (et de convaincre) les commerçants à recevoir des paiements avec Pos et non en espèces, même pour de petites dépenses. Cela fait dix ans (au moins) que cette question est dans le collimateur de ceux du Palazzo Chigi. L’exécutif actuel dirigé par Mario Draghi a abordé la question à deux reprises. Le premier avec le décret Recovery, publié au Journal officiel le 29 décembre : avec cette disposition, d’une part, il prévoyait des pénalités de 30 euros, plus 4 % de la valeur de la transaction pour ceux qui ne s’y seraient pas conformés ; en revanche, il a décidé de reporter l’entrée en vigueur de l’obligation de janvier 2022 à janvier 2023.

Désormais le même exécutif dans le projet de « décret Pnrr 2 », la disposition votée en Conseil des ministres pour atteindre les objectifs du Plan National de Relance et de Résilience fin juin, met la main à la pâte : les amendes pour les commerçants qui n’autoriseront pas les paiements avec cet outil ils commenceront à partir du 30 juin (et donc plus à partir de 2023). L’amende sera de 30 euros, majorée de 4% de la valeur de la transaction pour laquelle l’acceptation du paiement a été refusée. Un exemple : pour un paiement refusé avec une carte électronique de 25 euros, le commerçant devra payer une amende de 31 euros.

Le décret de croissance sous l’exécutif Monti

C’est une histoire qui remonte à loin, au moins depuis 2012, donc il y a dix ans. Avec le soi-disant “décret de croissance 2.0” (décret-loi 179/2012, article 15, paragraphe 2), l’exécutif Monti prévoit une compression à partir du 1er janvier 2014 pour ceux qui n’acceptent pas les paiements avec la Pos. fixe un seuil au-delà lequel l’obligation d’accepter le Pos est déclenchée : 30 euros ; une nouvelle disposition déplace donc l’entrée en vigueur du 1er janvier 2014 au 30 juin 2014, sans toutefois prévoir de sanctions pour ceux qui en disposent.

Le gouvernement Renzi et la loi de stabilité de 2016

Après l’exécutif Monti, c’est au tour de celui de Renzi : la loi de stabilité 2016 introduit l’obligation de posséder le Pos pour les commerçants et professionnels et abaisse également le seuil à l’intérieur duquel le paiement électronique doit être accepté : non plus 30 euros mais 5. La transition vers la monnaie électronique n’est cependant pas achevée : en effet, la mesure d’exécution qui introduit des sanctions pour ceux qui ne se conforment pas à l’obligation du Pos n’a toujours pas été approuvée. La disposition qui a été déposée aurait prévu une sanction administrative pécuniaire égale à 500 euros pour ceux qui n’avaient pas de Pos.

Le comte II et le décret fiscal

Ensuite, c’est au tour du gouvernement Conte II: dans le décret fiscal, c’est-à-dire le décret lié à la manœuvre de 2020 (décret législatif 124/2019, article 23), il est prévu qu’à partir du 1er juillet 2020, la pénalité de 30 euros plus 4 % du montant refusé. Cependant, suite à la polémique des commerçants et commerçants en phase de conversion de la disposition, le volet des sanctions n’est plus valable. Le reste est de l’histoire récente.



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