Peines réduites en appel pour les suspects du laboratoire de drogue Eext

Un homme de 33 ans de Bergen op Zoom a été condamné en appel en 2020 à quatre ans de prison pour avoir créé et exploité un grand laboratoire de drogue à Eext. C’est un an de moins que celui imposé par le tribunal d’Assen l’an dernier.

Selon le tribunal, le citoyen brabançon dirigeait les coaccusés et entretenait des contacts avec des fournisseurs. Le tribunal tire la preuve des nombreux messages du téléphone PGP de l’homme. L’avocat de De Brabander a estimé que ces messages n’avaient pas été obtenus légalement et ne devaient donc pas servir de preuve. Les juridictions supérieures ne sont pas d’accord. Le tribunal constate que l’homme de 33 ans n’a été occupé qu’à remplir son propre portefeuille et qu’il ne s’est pas inquiété des dangers qui pourraient survenir pour les riverains.

L’enquête policière indique qu’il s’agissait d’une organisation professionnelle à grande échelle qui opérait à l’échelle nationale. De Brabander, quant à lui, était dirigé par des inconnus et gagnerait 10 000 euros par mois. Le tribunal tient compte dans la sentence que le Brabander n’occupait pas une position élevée au sein de l’organisation. Deux concitoyens (tous deux âgés de 32 ans) sont condamnés à trois ans de prison et deux ans de prison (dont six mois avec sursis).

Un homme de 22 ans de Bergen op Zoom a transporté les produits jusqu’au hangar d’Eext. Il a été condamné à deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis. L’homme a également été condamné à 240 heures de travaux d’intérêt général. Il a reçu un montant de 250 euros par voyage et a loué les voitures à son nom. Le tribunal d’Assen l’a condamné l’an dernier à 3 ans et demi de prison. Mais le tribunal n’est pas convaincu que l’homme ait réellement coproduit. Son rôle est donc estimé beaucoup plus restreint.

Le locataire de l’immeuble, un entrepreneur immobilier de 67 ans originaire de Goes, doit purger une peine d’un an et demi de prison. Cela équivaut à sa précédente condamnation en 2021. Le tribunal d’Assen a également infligé une amende de 20 000 euros à l’homme, mais le tribunal ne juge pas cela nécessaire. Le tribunal ne croit pas que l’homme, selon ses propres mots, ne savait rien de la production de drogue. Les juges supérieurs ne croient pas non plus son histoire selon laquelle il a dû louer la propriété sous la menace.

Le laboratoire de vitesse du Vijzelweg à Eext a été découvert en mai 2020 après une dénonciation anonyme. Dans le même temps, la police a reçu des informations à ce sujet via des messages EncroChat. Ce sont des messages cryptés qui sont souvent utilisés par les criminels, car ils pensent qu’ils ne sont pas observés. La police a maintenant réussi à déchiffrer ces messages. Le laboratoire d’Eext n’avait pas encore produit de drogue, mais cela ne rend pas l’affaire moins grave, selon le tribunal.

La production de drogues, comme l’amphétamine dans ce cas, est une infraction pénale très grave, selon le tribunal. Leur transport et leur stockage comportent également de graves dangers. Un incendie peut se déclarer ou des choses peuvent exploser, avec toutes les conséquences que cela implique. Les déchets d’un tel laboratoire sont invariablement déversés illégalement, ce qui est très nocif pour l’environnement. La drogue est mauvaise pour la santé et le trafic de drogue va souvent de pair avec une criminalité grave.



ttn-fr-41