Peine plus lourde en appel pour viol et mise enceinte de sa belle-fille

Un homme de 43 ans de la commune de Coevorden a été condamné en appel à six ans de prison pour le viol de sa belle-fille de 12 ans. La peine est plus lourde que la peine de quatre ans de prison qui lui a été infligée, que le tribunal d’Assen lui a infligée en octobre. Le tribunal prend au sérieux le fait que l’enfant est tombée enceinte à l’âge de treize ans et a dû se faire avorter.

L’enfant a été maltraitée dans sa propre chambre pendant plus d’un an à partir de février 2020. C’est un endroit où elle devrait se sentir en sécurité, selon les juges principaux. L’abus s’est produit les jours où sa mère travaillait et elle était sous la garde de son beau-père. L’homme a grossièrement abusé de la confiance placée en lui. Il a gravement endommagé l’enfant physiquement et psychologiquement.

Le tribunal a reproché à l’homme de ne pas utiliser de contraceptifs, même s’il savait qu’elle pouvait tomber enceinte. Selon le tribunal, c’est aussi la raison pour laquelle l’homme a exhorté la mère à ce que la fille commence à utiliser la pilule. Il a sciemment exposé la fille à une grossesse, qui a en fait suivi. « Il va sans dire qu’un avortement à un si jeune âge a été très drastique », est le verdict.

La jeune fille a dit plus tard à la police qu’elle avait très peur lorsque sa mère est allée travailler. Elle a dormi avec des vêtements et s’est cachée sous le lit quand elle a entendu l’homme s’approcher. Le beau-père s’en moquait et a continué à satisfaire ses propres convoitises. Il ne se souciait pas de la souffrance qu’il causait. À ce jour, la victime ne va pas bien et se débat avec les conséquences.

Un examen psychologique ne montre pas que l’homme souffre d’un trouble. L’acte peut donc lui être entièrement reproché. Le risque de récidive est estimé faible, de sorte qu’un processus de soins ou de traitement n’est pas vraiment nécessaire. Le ministère public (OM) a requis une peine de six ans de prison en appel. Selon le tribunal, cette peine rend plus justice à la gravité de l’infraction commise que les quatre ans de prison prononcés par le tribunal.

Le – désormais ex – beau-père n’est pas autorisé à avoir de contact avec la victime pendant cinq ans. Il doit lui verser une indemnité de 15 000 euros.



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