Peine de prison pour un vendeur de crayons (80 ans) qui a franchi deux fois la ligne d’arrivée à Roden

Montrer ses parties génitales entraînerait une condamnation à deux semaines de prison pour un homme de 80 ans. L’homme purge actuellement une peine de trois ans de prison pour abus sexuels sur ses petites-filles. À cela s’ajoutera cette nouvelle pénalité.

L’homme nie avoir montré ses organes génitaux en juin 2022 devant son domicile d’alors à Roden. Il était assis sur un banc au soleil et a été approché par un policier.

« J’ai dû m’endormir », a déclaré l’octogénaire au juge de police. Le juge ne voit aucune raison de procéder ainsi avec une partie exposée du bas du corps.

La deuxième fois que l’homme a commis une erreur, c’était en septembre de l’année dernière. L’homme roulait lentement le long de Ceintuurbaan-Noord à Roden avec des pantalons trop courts. Les enfants ont vu les organes génitaux de l’homme sortir de son pantalon. Les mères ont déposé un rapport.

L’avocat de l’homme a mis en doute la fiabilité de cette déclaration. Des rumeurs circulaient déjà à propos du suspect, a-t-il souligné.

Le juge n’était pas d’accord. Certains enfants ont déclaré n’avoir rien vu. « S’il y avait eu une campagne de diffamation, tous les enfants auraient dit qu’ils avaient vu quelque chose. »

L’octogénaire a été condamné en mars de l’année dernière à quatre ans de prison, dont un an avec sursis. L’homme a fait appel de cette condamnation.

L’affaire devait être portée devant le tribunal en novembre, mais l’homme a décidé de ne pas le faire peu avant l’audience. Le procureur s’est demandé si cela avait un rapport avec les rapports de septembre. « Non, j’avais peur d’obtenir une peine plus lourde », a déclaré l’homme. Depuis le retrait de l’appel, l’homme purge sa peine.

Une autre année de probation pesait sur sa tête. Il a franchi la ligne d’arrivée pendant la période probatoire. Cela pourrait signifier qu’il devra également purger cette peine. Le procureur a demandé au juge de suspendre la peine avec sursis et de prolonger les conditions particulières. Le juge était d’accord avec cela. L’homme sera de nouveau libéré en février 2027.



ttn-fr-41