Pass verts, masques et vaccins : les (rares) propositions anti-Covid des partis


Alors qu’en Allemagne le ministre allemand de la Santé Karl Lauterbach prévient qu’avec la rentrée il y aura une reprise des cas et que le débat sur le nouveau plan anti-Covid fait déjà rage, avec la possibilité pour les Laender d’instaurer l’obligation du masque dans le lieux à fermés, en Italie le débat semble encore n’en être qu’à son état initial. C’est ce qui ressort des premiers programmes présentés, en vue des élections, qui ne rentrent pas dans le détail des campagnes de vaccination et d’éventuelles nouvelles mesures restrictives d’automne en cas de recrudescence de l’épidémie.

Sur le centre-droit Covid en quête d’un carré

Le centre-droit, qui a toujours eu une approche moins « rigoureuse » que celle du ministre Speranza et du Parti démocrate, n’est pas déséquilibré dans le programme commun. Forza Italia et Lega (bien que cette dernière ait beaucoup de maux de ventre) se sont toujours alignées sur la politique sanitaire du gouvernement Draghi, rejetée au contraire par Meloni, à commencer par le non au laissez-passer vert. En attendant une équipe, on se limite à ne demander que « des aménagements structurels – comme la ventilation mécanique contrôlée et la valorisation des transports – sans compression des libertés individuelles ».

Lega : pas d’obligation de vaccination et plus de soins à domicile

Dans le programme de la Ligue, il y a des indications plus précises. Mais il n’est pas certain qu’elles soient intégrées dans la synthèse finale. Il Carroccio revendique la nécessité d’un « Plan national de prévention anti-pandémie » et relance l’opposition à l’obligation de vaccination, coupable de « priver de facto les citoyens de la liberté de choix thérapeutique et d’imposer des restrictions à la liberté individuelle ». « L’urgence sanitaire provoquée par la récente pandémie du virus SARS-Cov-2 – lit le programme – a conduit le gouvernement à prendre des décisions qui imposent obligatoirement, par la loi, la vaccination contre le Covid-19 pour certaines catégories d’individus ». « Nous pensons que, bien que nous soyons convaincus de l’importance d’une vaccination généralisée visant notamment les catégories les plus fragiles, ce traitement doit être proposé aux citoyens sans aucune obligation, mais plutôt en garantissant une large campagne d’information pouvant les accompagner dans les choix conscient possible à la protection de sa propre santé et de celle des autres et en premier lieu à la promotion des soins à domicile ». Ce n’est pas un hasard si un système de demande d’indemnisation simplifié et numérisé est également demandé en cas d’atteinte à la santé pour tout effet indésirable vaccinal.

Pd : un nouveau plan d’embauche de médecins

En attendant la version définitive dans le programme de DP, le chapitre santé s’intitule : « Santé publique après Covid : soins aux personnes et médecine de proximité ». L’engagement est de « continuer à défendre le droit à la santé de toutes et de tous, en renforçant le Service National de Santé et en renforçant la médecine de proximité ». Et il se souvient comment « au cœur de la pandémie, des choix ont été faits en nette discontinuité avec les politiques des quinze dernières années. D’abord en augmentant le Fonds national de santé de 10 milliards d’euros en trois ans seulement, auxquels s’ajoutent 20 milliards du PNRR. Nous investirons dans les Maisons Communautaires comme un modèle capable de se rapprocher des besoins de toute la population, dans une optique de proximité et de multidisciplinarité ». L’engagement est de financer « un nouveau plan d’embauche de médecins généralistes, pour que personne ne se retrouve seul quand il a besoin d’aide, sans savoir vers qui se tourner ».



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