Pas si «perdant»: les chansons fraîches de Myd, ce samedi au Razzmatazz


Cela fait tout juste un an que le prestigieux label français Ed Banger nous a partagé le premier album de Myd, après une décennie sur la scène. Les images étaient aussi inestimables que le titre du projet, « Born a Loser ». Sur la couverture, on a vu Myd en maillot de bain, à moitié immergé dans l’eau. Dans les images promotionnelles, il faisait semblant de repasser avec une planche trop basse pour quitter son dos. Sa musique, en revanche, est plus sérieuse, comme on le voit au Razzmatazz ce samedi 7 maioù il fera un « live » avec un groupe.

Myd s’est fait connaître au sein du groupe électronique Club Cheval. Il a également coproduit « Brava » de Brodinski et livré des beats à quelques rappeurs avant de se concentrer sur son propre truc : beats disco-funky, techno-house et saveurs estivales. Des groupes pop comme Metronomy et Django Django sont également sur son radar, il n’est donc pas étonnant qu’il assume sa promo avec tant de détermination juste au moment où les températures montent en flèche. Autre indice : le dernier single tiré de cet album s’appelle ‘The Sun’.

Il y a beaucoup d’attractions que l’on trouve dans ‘Born a Loser’. Nous vous avions déjà parlé il y a 2 ans de ‘Together We Stand’, cette chanson dance produite par Danger Mouse que nos membres ont tant aimée. Il y avait aussi le titre ‘Born a Loser’, pour danser comme une possédée – à sa manière – en tirant un extrait d’une chanson de 1966 de Bobby Lee, ‘I Was Born A Loser’.

Mis à part « The Sun », le morceau préféré de Papa Spotify sur l’album est « Moving Men », avec Marco’s Mac également attaché à un petit sifflet. Et tout aussi extatiques sont « Now That We Found Love » ou « Whether the Weather ». Ce dernier a une base plus techno, même s’il est également marqué par la production de guitares de l’artiste invité, l’Argentin Juan Wauters.

Et si le titre de « Whether the Weather » vous semble un perdant, attendez « Il y a un serpent dans ma botte », si frappant dans son utilisation de la distorsion et des guitares que même pas la ligne kaléidoscopique de Panda Bear.

L’album se clôt sur la collaboration de Bakar sur le crépusculaire ‘We Found It’, et sur les multiples collaborations, voici ce qu’il a à nous dire : « Pour moi, l’album signifie fermer un chapitre plutôt qu’en ouvrir un nouveau. Je vois l’inspiration comme un poumon. Parfois, vous inspirez et vous avez besoin d’être inspiré et d’absorber la sagesse de nombreuses personnes. Ensuite, vous avez d’autres moments où vous devez produire beaucoup. Je pense que le prochain chapitre sera de travailler avec d’autres personnes et de partager ce que j’ai fait. »




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