Moins d’une commune flamande sur trois obligera bientôt les chômeurs de longue durée à effectuer certains travaux deux jours par semaine. Au total, 89 villes et communes ainsi que cinq arrondissements anversois se sont inscrits au service communautaire obligatoire du gouvernement flamand, écrit Het Nieuwsblad.

A moins d’un an des élections, le service communautaire flamand pour les chômeurs de longue durée semble sortir des blocs de départ. L’intention est que toute personne sans emploi depuis deux ans soit obligée de commencer à travailler. Ils doivent effectuer certaines tâches au minimum un et au maximum deux jours par semaine pendant six mois.

Ils reçoivent 1,30 euro de l’heure en plus de leur allocation, une compensation symbolique car la Cour constitutionnelle avait précédemment jugé qu’il s’agirait sinon de travail forcé.

Au final, 94 collectivités locales y participent. Ensemble, ils offriront aux chômeurs 819 emplois – des « apprentissages » dans le jargon. L’argent européen de relance avec lequel les places sont financées a convaincu de nombreuses communes.

Pour l’heure, la plupart des communes sont encore en phase de démarrage. Ils attendent souvent encore le VDAB, qui doit répartir les chômeurs. Ils finiront par se retrouver avec le service vert, la garde d’enfants ou d’autres tâches.

N-VA, Open Vld et CD&V

La quasi-totalité des communes participantes sont dirigées par un maire de la N-VA, de l’Open Vld ou du CD&V. Ce n’est pas surprenant, puisqu’ils font également partie du gouvernement flamand. Les Verts et les Socialistes sont contre le système. Le syndicat socialiste ABVV est également opposé à ce projet.



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