Pas encore d’accord sur le droit d’asile, la faction VVD continue sans Rutte


Il n’est pas encore clair si la faction VVD soutient la loi gouvernementale sur l’asile. Mardi matin, les députés ont discuté de la loi dite de dispersion et du nombre de réfugiés arrivant aux Pays-Bas avec le Premier ministre et chef du parti Mark Rutte. Selon Rutte, on parlait surtout du « nombre élevé » de demandeurs d’asile. « Je partage ces préoccupations, mais le groupe continue maintenant de se réunir au sujet de la loi sur la propagation », a déclaré Rutte après la délibération.

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Rutte a parlé d’une « réunion pénétrante » qui, selon lui, n’a guère traité de la loi de propagation. « Il s’agissait de l’inquiétude compréhensible concernant l’afflux d’asile », a-t-il déclaré. « Les chiffres sont en effet trop élevés. » Le Premier ministre a déclaré que peu de choses avaient été dites sur la loi sur la propagation. Le VVD menace de voter contre, mais Rutte nie qu’il y ait eu une crise.

La « loi d’étalement » fait partie de l’accord entre les partis ministériels, avec lequel ils espèrent éviter la crise de l’accueil des demandeurs d’asile. Mardi après-midi, le parti de coalition ChristenUnie a déjà annoncé qu’un « non » du VVD entraînerait des problèmes au sein du cabinet. Le dirigeant de ChristenUnie, Segers, a précédemment souligné qu’aucune des parties de l’accord n’était négociable pour lui. Si le VVD mentait à la loi sur la propagation, « nous ne livrerons rien », a déclaré Segers.

Avec la loi, le cabinet veut pouvoir étendre l’accueil des demandeurs d’asile à tout le pays, en obligeant les municipalités réticentes à accepter des réfugiés si nécessaire. Le secrétaire d’État au droit d’asile du VVD, Eric van den Burg, travaille sur la loi depuis des mois et espérait pouvoir l’envoyer beaucoup plus rapidement à la Chambre des représentants, mais il se heurte à de nombreuses résistances de la part de son propre parti.

compulsion

Les membres du VVD ont particulièrement du mal avec la mesure coercitive dans la loi du secrétaire d’État Van den Burg. Ce ne serait pas temporaire et, au grand dam des libéraux, il n’y a pas non plus de nombre maximum de demandeurs d’asile que les municipalités doivent recevoir. De plus, on s’inquiète au sein du VVD des prongones du ministère de la Justice et de la Sécurité, qui attend plus de cinquante mille demandes d’asile cette année et l’année prochaine.

Vendredi, les partis de la coalition semblaient d’accord sur le texte légal, jusqu’à ce qu’il ressorte que le groupe VVD ne voulait toujours pas le soutenir. Le Premier ministre et chef du parti Rutte a parlé mardi aux députés de la nécessité de la loi – il ne s’était pas adressé directement à une faction résistante depuis 2015. À l’époque, il s’agissait d’un paquet d’aides européennes pour la Grèce en difficulté.



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