A l’approche des élections de l’année prochaine, la FEB organise une série de débats avec différents dirigeants de partis. Les chefs de parti sont chacun individuellement invités à un débat d’une heure qui sera diffusé sur Kanaal Z.
Le Vlaams Belang et le PVDA n’ont pas reçu d’invitation. « Les deux parties ne sont pas invitées. En tant qu’Association des Entreprises Belges, nous ne débattrons pas avec un parti qui veut quitter la Belgique et avec un parti qui veut détruire l’économie de notre pays », a déclaré Timmermans. « Nous n’allons pas inviter quelqu’un qui veut nous détruire. »
Timmermans affirme que la FEB veut parler à tout le monde, mais que le but d’un débat est de permettre au plus grand nombre possible de dirigeants de parti de s’exprimer. Certains partis francophones ne souhaitent pas participer au débat si le Vlaams Belang est également invité.
Il s’agit d’une décision du conseil d’administration de la FEB, qui a été précédée de nombreuses discussions, semble-t-il encore.
Le Vlaams Belang réagit avec colère. « Il est clair que la FEB cède aux revendications des partis francophones non démocratiques », a déclaré le porte-parole du parti Alexander Van Hoecke. « Il est dommage que les voix de nombreux électeurs et entrepreneurs flamands ne soient pas entendues. »
Selon le Vlaams Belang, il est rare que le parti ne soit pas invité à un grand débat électoral. Le parti a par exemple été entendu lors du débat électoral de l’organisation patronale flamande Voka.
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