Pas de sanction pour trafic d’êtres humains dans le restaurant de Kuurn


Pas de sanction pour trafic d’êtres humains dans le restaurant de Kuurn

Le procureur du travail avait requis une peine de 15 mois de prison effective. Mais le propriétaire a maintenant été acquitté.

chinois caché

Les services de contrôle ont eu le sentiment d’être retenus lors de contrôles dans un restaurant de Kuurne. Ainsi, le 12 mars 2017, ils sont revenus avec une ordonnance du juge d’instruction. Des taches de graisse sur une porte verte de l’aire de jeux pour enfants ont éveillé les soupçons. Derrière la porte, les détectives ont découvert une chambre sale avec douche et lavabo. Dans une seconde pièce, ils trouvèrent un lit double et des vêtements d’homme.

Il s’est avéré qu’un Chinois d’une trentaine d’années se cachait dans le faux plafond entre les tuyaux. Le sans-papiers a été effrayé par les propriétaires, mais a d’abord été incapable de faire une déclaration. Il a expliqué plus tard qu’il avait été amené en Europe par des têtes de serpent, un terme désignant les passeurs chinois.

La recherche a longtemps traîné

Selon le procureur du travail Jeroen Lorré, il y a bien eu traite des êtres humains par exploitation économique. La victime devait principalement laver et brosser la vaisselle la nuit. Au total, il a travaillé environ 74 heures par semaine, mais pour 33 jours de travail, il n’a été payé que 900 euros. « Il a dû se cacher lors d’un contrôle et aurait dû remettre son passeport », a expliqué Jeroen Lorré.

En revanche, l’inspection du travail a reconnu que l’enquête avait trop traîné. La défense a fait valoir en vain qu’il n’était pas question de traite des êtres humains. Maître Maarten Vandermeersch a fait valoir avec succès que le délai raisonnable avait été dépassé. Le juge a suivi ce point de vue et a décidé de ne pas infliger de peine à l’accusé.



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