Pas de S. Siro pour les habitants de Lecce. Et les fans pensent au recours collectif contre la Préfecture

La décision inattendue déclenche des protestations : 4 000 billets avaient déjà été vendus

Quatre mille billets vendus et un sold-out annoncé, par les services de vente en ligne, bien à l’avance. Le match de dimanche (18h00) entre l’Inter et Lecce semblait destiné à se transformer en une maxi-réunion du Salento, qui avait acheté des billets pour le secteur extérieur à San Siro il y a quelque temps. Au cours des dernières heures, cependant, la préfecture de Milan a officialisé l’interdiction de voyager pour les fans de Giallorossi résidant dans la province de Lecce.

LA PRÉCÉDENTE

Le même scénario avait déjà été vu il y a quelques semaines, à l’occasion de Cremonese-Lecce, lorsque les ultras gris-rouges avaient refusé d’entrer dans le « Zini » en signe de solidarité avec les supporters du club de Sticchi Damiani. « Le football appartient au peuple – lire leur communiqué de presse – et il est fait d’émotions comme celles que nous avons vécues à Rome, précisément dans le secteur extérieur. On n’entrera pas dans la Curva Sud samedi, il n’y a pas de stade sans liberté de déplacement, il n’y a pas de stade sans émotions ». L’entrée était interdite aux habitants du Salento en raison de la concomitance du match de Ferrare entre Spal et Bari, qui à son tour était « fermé » aux supporters rouges et blancs.

DOMMAGES ÉCONOMIQUES

Concernant le match du dimanche 5 mars, le comité d’analyse pour la sécurité des événements sportifs a signalé le « danger d’actions violentes des supporters ».Le prix du billet pour Inter-Lecce était initialement égal à 10 euros : les modalités d’obtention d’un remboursement sera facile, mais cela ne suffira pas à atténuer les désagréments subis par les Giallorossi qui avaient organisé le voyage. Le match à San Siro était en effet l’occasion idéale pour de nombreux étudiants et travailleurs hors site de voir Hjulmand et de nombreux groupes de les supporters avaient réservé des trains et des avions, dans certains cas au départ de l’étranger, et même des hôtels qui – contrairement aux billets, qui peuvent déjà être achetés fin janvier – ne sont plus remboursables.

LA RÉACTION DE L’US LECCE

Le président Saverio Sticchi Damiani et les dirigeants de Lecce travaillent déjà pour comprendre les raisons de la décision de la préfecture, qui n’a pas encore été notifiée au club du Salento. Ils essaieront alors d’identifier les marges à l’intérieur desquelles il serait possible d’opérer pour obtenir l’annulation ou la modification de la disposition. Une prise de position fracassante des supporters n’est pas à exclure, qui pourrait intenter un recours collectif contre la Préfecture et les institutions du football.



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