Pas de funérailles publiques pour Antonio Bellocco, tué par le leader de l’Inter ultra Beretta


Une ordonnance de la préfecture de police de Reggio de Calabre autorise la participation au rite uniquement aux proches. Surveillance accrue des proches de l’exposant de la Curva Nord de San Siro

11 septembre – 19h41 -MILAN

Non aux funérailles publiques pour Antonio Bellocco. Cela a été décidé par la préfecture de police de Reggio de Calabre. Seule l’inhumation sous « une forme sobre et privée » de l’héritier de 36 ans du gang ‘ndrangheta du même nom et qui faisait partie de la direction de l’équipe de l’Inter, tué il y a une semaine à Cernusco sul Naviglio, dans le Région de Milan, par le leader ultra Andrea Beretta, actuellement en prison à l’Opéra. L’interdiction est accompagnée d’une ordonnance dans laquelle il est fait référence au « passé judiciaire et à la profondeur criminelle du défunt » et dans laquelle elle explique que la célébration de funérailles publiques « pourrait représenter une opportunité pour afficher la force de la famille ». et de « cimenter des alliances ». La préfecture de police de Reggio rappelle que l’homme de 36 ans avait déjà été reconnu coupable, entre autres, d’association mafieuse et d’extorsion et était considéré comme « un élément important du crime organisé calabrais » et du gang de Rosarno.

Des bérettas sous surveillance

Son corps sera donc enterré ce soir, vers 22h30, au cimetière de San Ferdinando (Reggio Calabria). « Seuls les plus proches parents » pourront assister à l’enterrement. Entre-temps, immédiatement après l’assassinat de Bellocco, la surveillance a évidemment été activée également sur les membres de la famille du leader de l’Inter ultra Beretta, également parce qu’il existe une crainte de représailles et, sur ce front, l’attention des enquêteurs est élevée dans l’enquête menée par les carabiniers du Unité d’enquête, coordonnée par le procureur de Milan Paolo Storari.





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