Pas de Courtois, De Bruyne ou Lukaku ce soir. Qui prend l’équipe par la main ?

L’un fait la navette entre Amalfi et Mykonos, a proposé à sa petite amie et se remet d’une inflammation musculaire. Pour lui, la Ligue des Nations est loin.

L’autre est parti en congé dimanche après-midi après son arrivée à Brussels Airport, avec sa femme et ses trois enfants.

Et ce dernier n’était de toute façon pas en forme pour le match en Pologne. C’est ce qu’avait espéré le sélectionneur national. Il a également été autorisé à quitter la sélection.

A Varsovie, l’équipe nationale devra se passer de ses trois fiefs de l’axe central. Pas de Courtois, pas de De Bruyne et pas de Lukaku.

Ce n’est pas unique, mais au cours des dix dernières années, cela ne s’est produit que six fois. Les Red Devils ont gagné quatre fois et fait match nul deux fois.

Autre fait marquant : ces six matchs se sont déroulés en deux ans. Et contre l’Irlande et le Burkina Faso en mars, le trio n’a pas été appelé car il comptait plus de cinquante sélections.

Programme lourd

De 2012 à 2020, l’un d’entre eux s’est toujours tenu entre les lignes. « Tout d’abord, il est normal que certains gars se reposent », explique l’ancien entraîneur national adjoint Vital Borkelmans. « J’aurais peut-être fait ça plus tôt, d’autant plus que certains gars avaient un calendrier difficile cette saison. Il est temps que la ceinture se détache.

« Mais en fait, vous ne pouvez pas attraper Courtois, De Bruyne et Lukaku en tête-à-tête chez les Red Devils car ce sont des joueurs de classe mondiale. Courtois est le meilleur gardien de but du monde et est toujours là en cas de besoin. De Bruyne court beaucoup, joue en une seule fois, a la vue, peut donner les passes décisives et marquer lui-même. Il nous manquera probablement le plus. Lukaku pèse alors sur l’adversaire, est puissant et orienté vers le but. D’ailleurs, si Witsel ne joue pas, il nous manquera quatre hommes forts dans l’axe central. Witsel est un mécène au milieu de terrain. Il arrange tout là-bas, les gens sous-estiment son importance.

Néanmoins, Borkelmans pense qu’un bon résultat en Pologne est certainement possible. « Parce que leurs remplaçants savent que vous n’avez pas beaucoup d’occasions en équipe nationale. Ils devront et surtout voudront être là.

Le T2 de Marc Wilmots attend aussi quelque chose de quelques autres bastions de Varsovie. « Pour Eden Hazard, c’est un excellent moment pour se montrer. On a vu de belles choses de Youri Tielemans contre le Pays de Galles. Il revient après une période plus difficile. Mais je m’attends aussi, par exemple, à ce que Hans Vanaken ait une autre chance. Il a prouvé sa valeur ajoutée ces derniers mois, tant au Club de Bruges que chez les Red Devils. C’est l’un des joueurs les plus dangereux. Quoi qu’il en soit, le coach s’est déjà suffisamment testé par le passé. Il sait mieux que quiconque ce qu’il peut faire avec ces garçons.



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