Pas de chance pour les vacanciers : la France rend les routes à péage considérablement plus chères

Ceux qui se rendent en France en voiture coûtent beaucoup plus cher depuis le 1er février. Les prix des routes à péage ont augmenté en moyenne de près de 5 %, la plus forte augmentation depuis des années. Il y a une petite compensation pour les voitures rechargeables.

Selon les autorités routières, l’augmentation est le résultat de l’inflation, qui s’est répercutée sur le péage. L’année dernière le péage seulement 2% plus cher, en 2021 moins d’un demi pour cent. En dix ans, un trajet Paris-Lyon est passé de près de 33 euros à 36,50 euros. Paris-Bordeaux est passé de 54,40 à 57,70 euros.

Gestionnaires d’autoroutes à but lucratif

L’augmentation provoque des irritations en France. Surtout parce que le bénéfice des 25 entreprises qui exploitent les routes en 2021 – après une année corona modérée – a augmenté de près de 50 % pour atteindre 3,9 milliards d’euros. 3,3 milliards ont été versés aux actionnaires. Comme l’inflation se poursuivra pendant un certain temps, une augmentation est également à l’horizon pour 2024.

Le gouvernement, qui sait que les coûts de conduite d’une voiture sont très sensibles, a demandé aux compagnies de tendre la main aux automobilistes. Le principal opérateur, Vinci, bloque les tarifs sur une grande partie des itinéraires de moins de 30 kilomètres pour accueillir les navetteurs. Ceux qui paient bénéficient automatiquement d’une réduction de 10 % sur la recharge de leur voiture rechargeable. Sanef, APRR et AREA accordent une remise de 5% sur la recharge des voitures électriques.

Le bruit des routes à péage

En janvier, il y avait déjà du bruit autour des routes à péage. Le ministre des Finances Bruno Le Maire avait commandé un rapport de l’Inspection des finances sur les bénéfices des gestionnaires d’autoroutes, mais l’aurait couvert après le résultat. La recherche a quand même abouti et a montré que l’efficacité des routes à péage est de 12 %. Lorsque le gouvernement a confié l’exploitation des routes à des parties privées en 2006, 7,7 % était le point de départ. La solution du service – impôt sur le bénéfice excédentaire ou le péage de 60 % – ne sont pas possibles selon les accords actuels.

L’Inspection a également proposé une solution différente : mettre fin aux concessions plus tôt. Pour un certain nombre d’entreprises, le mandat leur permettant d’exploiter les autoroutes – ce qui signifie qu’elles assurent l’entretien, l’exploitation et l’expansion – expire en 2031 et 2036. Des appels sont lancés pour que de nouveaux accords durent au maximum 20 ans. Ou pour revoir l’ensemble du modèle. Selon les opposants, le gouvernement n’aurait jamais dû céder la direction et les conditions pour les opérateurs sont bien trop favorables.



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