Pas de calendrier cycliste sans cours à Vaals, mais une politique locale sans cours

Vaals. La politique locale bénéficie également de dirigeants et d’un plan de marche, comme cela est apparu lundi soir lors d’un conseil municipal assez inimitable à Vaals. Le débat sur la politique municipale en matière de cyclisme a dégénéré en un chaos à peine compréhensible autour d’une proposition dont personne ne voulait réellement.

Ces dernières semaines, il semblait que Vaals allait interdire toutes les grandes randonnées cyclistes récréatives (cinq mille à quinze mille) au sein de la municipalité. Cela s’inscrivait dans le cadre d’une politique plus stricte de la municipalité, qui estime que trop d’événements cyclistes et trop importants nuisent à la qualité de vie de ses habitants, à la nature, à la gestion des entreprises agricoles et « aux qualités touristiques essentielles de la région » (paix, calme, silence, paysage).

A l’approche de la réunion de lundi soir, au cours de laquelle cette proposition devait être discutée, il semblait y avoir davantage de place pour de grandes tournées. Les trois événements majeurs de ce domaine, l’Amstel Gold Race version amateur en avril, le Limburgs Mooiste en mai et l’événement Mergelheuvelland de 2 jours en septembre, proposent des parcours différents et des longueurs variables. Seuls les plus longs d’entre eux visitent le territoire de la commune de Vaals. Et seule la version amateur de la Gold Race dépasse la limite fixée de cinq mille avec neuf mille des quinze mille participants. Une exception pourrait alors être faite à cet égard.

Mais lors d’une réunion tumultueuse du conseil municipal lundi soir, avec des tribunes publiques bondées et devant une batterie de caméras de télévision, presque tout semblait aller de travers. Le conseiller Jean-Paul Kompier (Local!, Tourisme et Événements) a indiqué qu’avec sa proposition il voulait faire la meilleure traduction possible d’une décision du conseil de l’été dernier. Mais le représentant de Vaals ne le pense pas. Elle a déclaré qu’elle souhaitait uniquement limiter le nombre de déplacements de taille moyenne et les désagréments dans certains centres et zones. La raison pour laquelle les dirigeants du parti n’ont pas stoppé la proposition de l’échevin de tenir une réunion restait floue lundi soir.

Des inquiétudes concernant la pression récréative sur le Limburgse Heuvelland existent depuis un certain temps. Cela ne concerne pas seulement les nuisances des circuits organisés, mais aussi les cyclistes et motocyclistes qui visitent cette région sauvage et magnifique – en groupe ou non – à d’autres moments.

En septembre 2013, les communes néerlandaises ont signé Valkenburg aan de Geul. Eijsden-Margraten, Gulpen-Wittem, Voerendaal et Vaals et le belge Voeren ont déjà un accord pour maintenir l’équilibre en ce qui concerne les cyclistes. Il a déjà été question d’un nombre maximum de déplacements, de la coordination des réglementations locales, d’un formulaire de demande de permis pour toutes les communes en même temps pour les organisateurs d’événements et d’un point de coordination central. Huub Broers, alors bourgmestre de Fourons, a pris la parole CNRC à l’occasion d’« une nuisance phénoménale ».

Lundi soir, avant le conseil municipal de Vaals, six intervenants ont souligné l’importance économique des grandes tournées. « Après Valkenburg, nous sommes la commune qui compte le plus grand nombre de personnes travaillant dans le secteur de la restauration », a déclaré Monique Troc, présidente de Koninklijke Horeca Nederland, département de Vaals. « Les jours entourant les tournées sont les beaux jours, les hauts pour compenser les bas. » L’ancien cycliste Tom Dumoulin a souligné le pouvoir de recrutement de l’Amstel Gold Race : « Cette course a planté en moi les graines du cyclisme et elle peut aussi faire la même chose pour les enfants d’aujourd’hui. » Le directeur de course Leo van Vliet de l’Amstel Gold Race a averti que l’interdiction de la version de tourisme mettrait en danger la classique cycliste du même nom, « et mettrait ainsi en danger un événement majeur et soixante ans d’histoire du cyclisme ».

Avec une motion adoptée à la majorité du conseil municipal à la fin du débat, la décision du conseil de l’été dernier a été réitérée une fois de plus. Cependant, il est désormais clairement établi qu’un voyage est de grande envergure (seul le nombre de participants traversant le territoire de Vaals compte) et qu’un grand événement doit rester possible.

Une majorité du conseil a également adopté une motion de regret envers le conseil municipal. Le président du groupe, Alain Hamaekers, de Nuj Lies Vroemen, s’est dit « mécontent » de la manière dont ce dossier a été traité. Le conseil n’a pas été en mesure d’intégrer son avis dans une proposition. Cela a donné lieu à une série de malentendus, à un énorme tapage médiatique et à une publicité négative pour la commune de Vaals.»






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