Parmi les stars de la fête à San Siro di Eto’o, Dybala est la plus acclamée : "Nous t’attendons"

De Totti et Pirlo à Shevchenko et Inzaghi en passant par Zanetti, avec l’avenir en jeu du désormais ex joueur de la Juventus, le marché se retrouve également sous les projecteurs d’Integration Heroes, l’événement caritatif contre les discriminations organisé par le champion camerounais.

« Ensemble pour un monde meilleur ». Le message que Samuel Eto’o a voulu lancer avec l’Integration Heroes Match, et qui a été salué par de nombreux champions, est clair. Le football réitère avec force le non à toute forme de discrimination et prend le parti des nécessiteux : une partie des recettes sera en effet reversée à la fondation de l’ancien attaquant de l’Inter et à Slums Dunk, celle des basketteurs Bruno Cerella et Tommaso Marino.

Qui était là

L’événement a réuni des joueurs retraités et actifs et des joueurs de San Siro pour un défilé de stars qui mérite d’être mentionné. Les icônes United et Inclusion Icons illuminent le Meazza. Le premier a aligné Julio Cesar dans les buts, puis Maicon et Valentina Bergamaschi à l’extérieur, tandis qu’au centre Kimpembé et Thuram ; Sneijder, Pirlo et Totti au milieu de terrain, attaquant le trident composé de Dybala, Inzaghi et Kluivert. D’autre part, Onana a fait ses premiers pas à San Siro en tant que nouveau gardien des Nerazzurri. Défense composée de Javier Zanetti, Sara Gama, Materazzi et Candela, en médiane la classe de Cambiasso, Seedorf et Deco pour inspirer Eto’o (qui se partage entre les deux équipes), Matri et Shevchenko. Pas moins les bancs, qui comprennent entre autres : Frey, Chivu, Serginho, Ambrosini, Djorkaeff, Cahill, Pazzini, Mboma pour United, entraînés par D’Aversa et Montella ; Dida, Zaccardo, Barbara Bonansea, Boban, Iaquinta et Gilardino pour Inclusion, coachés par Capello et Albertini. Pour diriger le match, un quatern entièrement féminin, dirigé par Maria Marotta de la section Sapri, la première femme à être désignée pour un match masculin de Serie B.

Le plus acclamé

Comme il se doit, les joueurs entrent sur le terrain un par un, annoncés individuellement. Les plus plébiscités, outre l’ancien Milanais, sont Totti et Dybala qui se cherchent sans cesse pendant le match. Pour l’Argentin, qui ne joue que la première mi-temps, notamment aussi une banderole de certains fans des Nerazzurri : « On vous attend ».

Foudres

Au premier éclair le score est débloqué : Sneijder voit le tir en profondeur – regarde un peu – d’Inzaghi, qui brûle Gama et avec sa gauche pousse Onana. La réponse d’Inclusion vient avec Eto’o et Seedorf, qui trouvent un Julio Cesar attentif du bord. Super Pippo aurait aussi le ballon pour doubler, toujours inspiré par les Néerlandais, mais cette fois le gardien n’est pas dupe. Mauvais but, but encaissé : certaines choses ne changent jamais. United passe en contre-attaque après l’intervention d’Onana sur Maicon, Seedorf se débarrasse du marquage de Bergamaschi et dessine la diagonale gagnante. Les Blancs renversent alors le résultat : le score de Candela pour Matri est parfait, l’ancien avant-centre ne peut pas se tromper. Peu de temps après, Gilardino allonge la distance, qui écarte Frey et marque le 3-1 avec lequel se termine la première mi-temps.

Blagues

Les rythmes, évidemment pas déjà frénétiques en eux-mêmes, chutent encore à la reprise. Milanisti et Interisti dans les tribunes alors ils commencent à se taquiner, même dans la zone réservée aux sponsors même quelques insultes hors de propos volent. Le calme revient quand l’arbitre Marotta éclate de rire le premier jaune du match, à l’adresse de Lindsey Thomas. Si segnala anche l’ingresso fuori distinta di Alessandro Cattelan (a cui nel finale viene annullato un gol per fuorigioco) con l’Inclusion ei bianchi sfiorano il poker con Seedorf – tra i più tonici insieme a Cambiasso e Zanetti – ma Frey gli chiude la porte. United remercie et raccourcit avec Eto’o, qui plaisante ensuite avec son compatriote Onana. En finale, place au 4-2 de Seedorf qui clôt le match, pour ce qu’il compte, agrémenté d’une invasion au coup de sifflet final d’un de ses supporters. Après tout, le terrain comme jamais auparavant n’est qu’un prétexte pour quelque chose de beaucoup plus grand. Shevchenko, qui cherche des fans ukrainiens pour prendre des photos ensemble, est l’image qui illustre le mieux l’idée.



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