Parmi les « sonnettes d’alarme » rapportées par la recherche WeWorld avec Lines : la tendance à discréditer sa partenaire en public, à susciter des sentiments de culpabilité, à l’isoler du contexte amical et familial et à créer une dépendance économique


Raffectation, manque d’aspirations, contrainte dans un rôle subalterne culturellement imposé, dépendance absolue à la figure masculine. Ce ne sont que quelques-uns des fragilité pouvant conduire à des épisodes de violences faites aux femmes révélées par les recherches menées par lignes parmi les utilisateurs de Espaces femmes mis en place par Nous Monde (organisation active depuis 50 ans dans la protection des droits des femmes et des enfants dans 27 pays à travers le monde).

Comportements pouvant dégénérer en violence

« Les attitudes de certains partenaires sont parfois interprétées comme de l’attention et de l’attention, mais en réalité elles cachent un désir de contrôle. Ainsi que la volonté de créer un isolement social. Pour stimuler les femmes à réfléchir et à prévenir les risques, nous avons élaboré un guide des comportements les plus fréquents pouvant dégénérer en situations de violence. tun véritable outil de service qui recueille les signaux les plus fréquents et souvent les plus subtils qui caractérisent une relation toxique», déclare-t-il Ione Volpe, directeur marketing de Lines. La recherche a été réalisée avec le soutien de psychologues et d’éducateurs qui travaillent dans les centres We World répartis dans les quartiers défavorisés de différentes villes italiennes, de Milan, Brescia et Bologne à Rome, Naples et Cosenza.

Le décalogue des situations à risque : voici les « sonnettes d’alarme »

Manuel des situations qui peuvent dégénérer en violence contre les femmes (WeWorld)

Entre les « sonneries d’avertissement » sont signalés : la tendance à dénigrer publiquement son partenaire, une susciter des sentiments de culpabilité, de l’isoler du contexte familial et amical et de créer une dépendance économique. La présentation du Décalogue, aujourd’hui 23 novembre 2022, a lieu au sein de la cérémonie d’inauguration d’un nouvel Espace de la Femme à Pescara. Créé grâce au partenariat entre We World et Lines, il sera un lieu d’accueil et d’agrégation. Un lieu pour faire face à ces situations difficiles et construire des relations de confiance.

Les activités des Espaces Femmes

« Les Espaces Femmes sont des lieux de proximité mais aussi espaces de culture et d’alphabétisation affective et relationnelle. Outre l’autonomisation et le dépassement des inégalités économiques, sociales et culturelles, à travers des parcours d’autonomie de travail et d’assistance juridique et psychologique», il intervient Marco Chiesara, président de We World.

Dans les espaces des femmes, elles sont également actives les espaces garde d’enfants permettre aux femmes-mères de participer aux activités tout en privilégiant un espace d’observation, dans lequel des opérateurs experts peuvent détecter des situations d’inconfort chez les enfants ou des cas de violences dont ils ont été témoins et/ou subis.

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Prévention de la violence à l’égard des femmes

Reconnaître et traiter dans le temps les situations de fragilité et de risque est la mission partagée par l’équipe de psychologues, pédagogues, éducateurs et travailleurs sociaux de We World. Avec Lines, comme le répète Volpe, ils ont pris une engagement auprès des femmes pour les soutenir dans la lutte contre les stéréotypes de genre qui, malheureusement, dégénèrent souvent en violence.

espace femme

11% des femmes victimes de violence ne signalent pas

« Les femmes ici ne viennent pas dans le but de dénoncer une situation manifeste de violence. Comme il ne s’agit pas d’une acceptation formelle par les services, les femmes se sentent libres de s’exprimer et n’ont pas peur des mesures prises sur elles-mêmes ou sur leurs enfants» dit Chiesara.

Le nouvel espace des femmes à Pescara sera une référence pour un vivier potentiel de plus de 150 femmes, chiffre estimé sur la base de l’expérience acquise dans d’autres Espaces Femmes ainsi que de la connaissance du territoire. En Italie, en effet, seules 11% des femmes victimes de violence signalent l’incidentsur ces près de 40%, ne parlent même à personne de ce qu’ils ont subi.

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