Parlez-vous comme Bilica: gardien de but improvisé, sauve un penalty et Monterosi gagne

Le milieu de terrain central se transforme en gardien de but en raison de l’expulsion du titulaire et avec les remplacements déjà terminés: il dit non au tir de Salvemini en plein temps d’arrêt et ses hommes signent le coup extérieur avec Giugliano

Héros d’un jour. Samuele Parlati, né en 97, milieu de terrain central de profession, joue un rôle impromptu et le public applaudit. De milieu de terrain il devient gardien de Monterosi, décisif pour la victoire de la Lazio face à Giugliano, il dit non au penalty de Salvemini en plein temps additionnel et ses hommes signent le coup. Des histoires de Serie C, des points lourds en terme de salut.

Hors rôle

La beauté de l’improvisation est la suivante : elle ne vous laisse pas le temps de réagir en réfléchissant. L’instinct l’emporte. Monterosi, menant 1-0 à Partenio di Avellino face à Giugliano, a protégé bec et ongles la tête jusqu’aux derniers instants. Mais le scénario est faussé à la 92e minute : Alia, numéro un des joueurs de Viterbo (ainsi qu’un ancien gardien de l’équipe de Lazio Spring) abat un adversaire au milieu de la surface. Pénalité pour Giugliano : oui, mais les remplacements sont terminés. Et Parlati termine dans le but. Frapper un penalty contre un gardien hors position transforme peut-être le ballon en quelque chose de plus léger, qui sait. Salvemini tire mal, Parlati plonge sur sa droite et bloque. Avant la fin de la très longue reprise vient le but du deux à zéro pour Monterosi, celui qui clôture définitivement les comptes. Mais la signature de Parlati se démarque en flottant sur les trois points de la Lazio : « Ça et plus pour l’équipe » rigole le demi-gardien.

Comme Bilica

Le gardien improvisé qui s’impose sur penalty. Un film également vu en Serie A, mais sans le goût sucré des trois points : le 7 novembre 99, Bilica est devenu numéro un et a sauvé le tir de Sheva à onze mètres, mais Milan a quand même gagné 3-0. Les choses allèrent mieux pour Felipe Melo: sur son CV, il était écrit « dogue et, si nécessaire, milieu de terrain », mais peu savaient qu’il était bon même dans les buts. Il a fait vertu de nécessité en 2012 quand son Galatasaray face à Elazigspor s’est retrouvé en 10 pour le rouge à Muslera. Le Brésilien a terminé entre les poteaux et a fait face au penalty de Turkdogan : duel remporté par Felipe Melo, et Galatasaray s’est imposé 1-0.



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