Paris est "la magie": Les Bulls dominent Détroit 126-108

Grand spectacle à Bercy pour le retour de la NBA après trois ans. Parmi de nombreux VIP, Chicago se démarque

Ambiance magique, match moyen. Les Chicago Bulls, qui même dans cette version ne se souviennent certainement pas de ceux de Jordan passés de Paris il y a 25 ans, à l’Accor Arena de Bercy dominent les Detroit Pistons 126-108. Ambiance magique non seulement grâce à la présence en première ligne du très apprécié Magic Johnson, mais aussi parce que le public français n’a pas eu peur du niveau de jeu qui a pu être revu et apprécié à chaque seconde du match de 48′. La NBA est absente de ces régions depuis trois ans et le talent et le spectacle garantis par les stars and stripes du basket sont toujours une garantie de plaisir. DeRozan a confirmé qu’il est un géant parmi les géants, mais les Bulls (21-24) restent en chantier dans la perspective des playoffs : au moins un échange serait souhaitable pour rebattre les cartes. Les Pistons (12-36) confirment qu’ils sont une équipe immature. Trop jeune pour être compétitif sans Cunningham, blessé. Même si les éclairs de Duren et Ivey sont prometteurs et que Bogdanovic serait utile à des équipes plus ambitieuses. Ah, il y avait Wembanyama, au match. Cela aurait été bien pour les deux équipes…

Le match

31-24 Bulls à la fin du premier quart-temps. Puis 65-56 à la mi-temps. DeRozan enchante, une autre catégorie offensive par rapport à son entourage. Les points de Bogdanovic maintiennent les Pistons dans le jeu et ils accélèrent quand ils peuvent profiter des qualités athlétiques des nombreux jeunes talents en transition, mais qui oublient trop souvent de défendre. Hamilton et Ben Wallace, présents au premier rang, sont amers. Après 24′ 16 points pour DeRozan et 12 pour Bogdanovic. Puis 93-79 en fin de troisième quart-temps après un « bonbon » de LaVine qui finira avec 30 points. Les Pistons ne peuvent plus redescendre.

Flash Wemby

Victor Wembanyama, 18 ans, prospectus français, rêve interdit des équipes de loterie NBA, est assis sur la touche. C’est aussi sa soirée. Parker, Noah, Turiaf et Pietrus, les gloires françaises du passé qui sont intervenues pour charger le public, lui passent le relais. Il semble à l’aise, vêtu d’une veste en jean, lorsqu’il salue et applaudit le public annoncé par le speaker comme « Wemby » avant la mi-temps. Déjà habitué à la pression médiatique malgré son âge. Prédestinés, disent-ils, voire jurent, de nombreux initiés. On verra.

Parlez argent

Le Commissaire a parlé plus de 30′ avant le match. « Fantastique d’être de retour à Paris après l’apparition de 2020. Immédiatement après le déclenchement de la pandémie… Je ne vois plus beaucoup de masques, Paris est redevenue la ville animée qu’elle était avant Covid. Il y a 25 ans, lors de l’apparition à Paris des Bulls, puis de Michael Jordan, pour le McDonald All American, les joueurs européens en NBA représentaient 7% du total, maintenant ils sont presque un tiers. La ligue se développe à l’échelle mondiale. J’ai parlé avec le président français Macron, nous sommes d’accord sur l’importance du sport pour représenter des valeurs sociales positives. Ce soir, je serrerai la main de Wembanyama pour la première fois (pas la dernière, il fait allusion au repêchage de 2023 dans lequel le grand garçon des Métropolitains 92 sera probablement le premier choix au classement général), puis en 2024, il y aura les Jeux, ici à Paris ». Il a alors la possibilité d’aller au-delà de la contingence transalpine. « Oui, LeBron sera honoré en temps réel s’il bat le record de points de tous les temps d’Abdul Jabbar. On va arrêter le match, on va faire quelque chose sur place, mais pas trop parce qu’il aura une équipe face à lui qui veut gagner, donc on fêtera plus amplement plus tard, peut-être au All Star Game, s’il bat le record avant le match des stars de Salt Lake City. » Autre sujet d’actualité brûlant : « Nous travaillons avec la FIBA ​​​​pour avoir des règles toujours plus uniformes au niveau du basket mondial. Nous avons proposé au syndicat des joueurs de réduire le seuil des prospects pour accéder à la NBA de 19 à 18 ans. C’était une proposition attendue, maintenant c’est une déclaration d’intention.



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