Paris accueille les Jeux Paralympiques avec un feu d’artifice. Pancalli : « Nous changeons la société »


Sous la pluie une cérémonie touchante au Stade de France. Ndiaga « Cenga » Dieng et Domiziana Mecenate les porte-étendards italiens

Simone Corbetta

8 septembre – 23h52 -MILAN

Paris se termine en beauté. La pluie n’a pas empêché les célébrations de la cérémonie de clôture des XVIIe Jeux Olympiques. Le Stade de France bondé a été témoin d’un authentique spectacle de chants, de jeux de lumière et de feux d’artifice. Le chanteur Santa interprète « Vivre pour le meilleur de Johnny Hallyday ». Salutations du président français Emmanuel Macron et du président de l’IPC Andrew Pearson, puis de la Marseillaise jouée de la trompette par une personne handicapée. Le stade, bondé, chantait à pleins poumons. L’entrée de la fanfare interprétant l’hymne officiel des Jeux et le défilé de clôture des porte-drapeaux. 169 délégations, plus de 5 800 athlètes et accompagnateurs, 64 000 spectateurs et 8 500 personnes impliquées dans l’organisation de l’événement.

réclamer

« Paris est une fête », telle est la devise officielle, qui reflète pleinement l’esprit qui règne ces jours-ci dans la capitale française, relookée et décorée de façon festive pour l’occasion. Arrivent les porte-étendards italiens, les plus jeunes quatrièmes de ces Jeux Paralympiques : Ndiaga « Cenga » Dieng (athlétisme) poussant Domiziana Mecenate (natation) dans son fauteuil roulant, agitant fièrement le drapeau tricolore italien. Avant-dernier à défiler en vue de Brisbane 2032, avant-dernier les États-Unis d’Amérique, prochain pays hôte avec Los Angeles 2028 et, enfin, le drapeau français des hôtes. Le directeur artistique de l’événement, Thomas Jolly, n’a rien laissé au hasard. En effet, des lumières colorées ont été distribuées dans tout le stade à attacher au poignet et s’allument de différentes couleurs contrôlées à distance, créant ainsi un authentique kaléidoscope à Saint Denis. Parson, président du Comité international paralympique, s’exprime : « Nous devons encourager le changement et rendre cette planète meilleure. Les meilleurs héritages paralympiques sont ceux qui durent. » Puis les adieux : « Malheureusement, le moment est venu pour moi de déclarer clos les Jeux Paralympiques de 2024 et j’invite les athlètes paralympiques à se retrouver en 2028 dans la Cité des Anges à Los Angeles. On t’aime Paris, merci France !

bancs

Pancalli va dans le même sens : « Je suis convaincu que le CIP compte parmi les plus grands agents transformateurs de la société civile. Nous changeons la société. Je pense à ceux qui sont passionnés par les Jeux Paralympiques – et ils sont si nombreux – qu’ils seront certainement de meilleures personnes car ils seront capables d’accepter tout type de diversité. » Une petite flamme apportée par les athlètes entre à l’intérieur d’une lampe, symbole de la flamme paralympique, qui est ensuite éteinte par la championne de pétanque française Aurélie Aubert. Puis une heure de musique, de flashs, de fumigènes et de feux d’artifice. Malgré l’air frais de Paris, les athlètes sur le terrain dansent, chantent et s’amusent en compagnie de Phrige, la mascotte des Jeux. A 23h00 précises, la cérémonie se termine au cri de « Allez les Bleus ». Rendez-vous pour les Jeux Paralympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026 où nous aurons nous aussi l’occasion de respirer cette atmosphère magique.





ttn-fr-4