Parce que les propriétaires d’animaux sont plus "populaire" des parents ? C’est le titre d’un article du Guardian signé par Nell Frizzell. La réponse? Les chiens et les chats « sont plus acceptables socialement que les enfants car ils sont tout simplement plus faciles à aimer ». Même en Italie, les maisons sont ouvertes aux poilus et les berceaux restent vides pour les enfants : de plus, là où plus d’enfants naissent, moins de chiens sont accueillis dans la maison, et inversement. Y a-t-il donc une corrélation ?


Ppourquoi je propriétaires d’animaux domestiques ils sont plus « populaires » que parents? C’est le titre d’un article de Gardien signé par Nell Frizzel. Auteur d’un livre de maternité, Frizzell risque également une réponse. Le chien et le chat « sont socialement plus acceptables que les enfants parce qu’ils sont tout simplement plus facile d’aimer».

Quand (et pourquoi) il vaut mieux avoir un chien qu’un enfant

L’article s’inspire de la publication d’une anthologie de nouvelles Coeur de chien, dans lequel 14 écrivains explorent leurs relations avec les chiens. Au contraire, note Frizzell, les livres sur la parentalité (dont le sien) racontent le côté fatigant de la maternité, entre sentiments de culpabilité, angoisses et, quand c’est bon, autodérision. Au contraire les propriétaires de chiens et de chats sont gâtés et célébrés dans leur adoration des animaux à fourrure. À qui ils achètent des glaces, créent des comptes Instagram, administrent des séances avec des psychologues. Les chiens qui, de plus en plus fréquemment, peuvent être amenés au bureau et venir présentez-vous comme « mon bébé » sans scandale particulier.

Chien et chat, pour eux un « amour de masse »

En tant que parent, Frizzell est surpris : « On m’a dit que la parentalité est un domaine d’intérêt de ‘niche’ (81% des femmes auront un bébé avant d’atteindre 45 ans), alors que les animaux de compagnie ont un « appel de masse » (seulement 62 % des ménages au Royaume-Uni possèdent un animal de compagnie). Les mêmes personnes qui bâillent lorsque leurs collègues discutent de leurs enfants au bureau vous régalent souvent avec des histoires de chats assis sur le dos ou de chiens mangeant du beurre de cacahuète.

L’article passe également en revue l’argent que les gens sont prêts à payer pour les animaux de compagnie et les dons qui sont faits à la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals : une société fondée 60 ans avant celle qui s’occupe de la cruauté envers les enfants.

Avoir un chien est plus « pratique » qu’avoir un enfant

Non seulement – ​​trivialement – ​​vous devenez propriétaires en un après-midi et parents en neuf moiset seulement si le la génétique et le Choix de vie ils sont de notre côté. Pas seulement frais pour élever un animal, même grand et prétentieux, ils ne sont rien comparés à ceux pour s’occuper d’un enfant.

Mais, surtout, l’auteur l’avoue : « Les animaux de compagnie dépendent beaucoup, beaucoup moins de vous pour leur soutien physique, émotionnel ou psychologique que les enfants. Ils ne vous frappent pas avec des années de déchaînement hormonal dans l’enfance et l’adolescence, n’apprennent pas à parler, ne développent pas d’opinions politiques incendiaires, ne tombent pas amoureux de trafiquants de drogue ou ne volent pas votre collection de disques. Enfin, si l’animal en question est un cauchemar total, vous pouvez le donner ou l’emmener dans un refuge, avec très peu de stigmatisation sociale».

Propriétaires de chiens vs parents en Italie

Si l’article est construit, avec ironie, sur l’antithèse entre deux types de soins, faisant allusion, toujours avec ironie, à une antagonisme entre parents et propriétaires (qui n’existe pas), il peut être utile de stimuler certaines questions.

La matière est loin d’être seulement anglaise. Même en Italie, les chiens se dépeuplent et les enfants traînent. Un cas emblématique est la Municipalité de Piacenza, où en 2022, le Registre Canin a pris le relais, il y a eu un véritable boom des adoptions d’amis à quatre pattes. En dix ans, ils ont doublé : ils étaient 6 316 au 31 décembre 2012, ils sont 11 125 aujourd’hui. 11 125 animaux enregistrés contre 10 335 enfants résidents de 0 à 11 ans.

Tel chien, tel propriétaire : des accessoires de plus en plus à la mode

Là où il y a plus d’enfants, moins de chiens sont les bienvenus, et vice versa

La corrélation a été étudiéeet il s’avère que en Italie, où plus d’enfants naissent, moins de chiens sont accueillis à la maison, et vice versa. Croiser les données deregistre des chiens, recueillies par le ministère de la Santé sur la base des valeurs des différentes sections régionales, avec les taux de natalité produits par Istat, on peut en effet noter que là où le taux de natalité est plus élevé (Trentin, Campanie et Sicile), c’est-à-dire que le rapport est plus faible entre les chiens et les habitants. Et au contraire, là où le pourcentage de chiots dans la population est plus élevé (Ombrie Sardaigne, Frioul-Vénétie Julienne), moins d’enfants naissent.

Autrement dit, c’est-à-dire l’esprit d’attention – dans certains cas et pour certaines personnes – peut alors peut-être être dirigé vers un enfant ou un animal. Mais seule la deuxième forme de parentalité est à la mode.

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