Le Pape, présidant le Te Deum dans la Basilique vaticane, loue la bonté. « Un antidote – dit-il – contre certaines pathologies de nos sociétés : contre la cruauté, qui malheureusement peut s’insinuer comme un poison dans le cœur et empoisonner les relations ; contre l’anxiété et la frénésie distraite qui nous font nous concentrer sur nous-mêmes et nous isolent des autres. Ces « maladies » de notre quotidien nous rendent agressifs et incapables de demander « la permission », ou « excusez-moi », ou simplement de dire « merci ». Avec ces trois mots, nous avançons sur le chemin de la paix ».
La mémoire de Ratzinger
«En parlant de bonté, en ce moment, nos pensées se tournent spontanément vers le très cher Pape émérite Benoît XVI, qui nous a quittés ce matin. Avec émotion – a dit le pape François – nous nous souvenons de sa personne si noble, si gentille. Et nous ressentons tant de gratitude dans nos cœurs : gratitude envers Dieu de l’avoir donné à l’Église et au monde ; gratitude envers lui, pour tout le bien qu’il a fait, et surtout pour son témoignage de foi et de prière, surtout dans ces dernières années de sa vie retirée. Seul Dieu connaît la valeur et la force de son intercession, de ses sacrifices offerts pour le bien de l’Église »