Paltrinieri et la dernière chasse de 2022 : les 800 jamais vus à la Coupe du monde

La spécialité qui a donné tant de joies à l’olympienne, déjà médaillée d’or sur 1500m, fait ses débuts à Melbourne.Le 4×50 quatre nages aussi en finale

La première finale de l’avant-dernière session de manches aux championnats du monde en petit bassin de Melbourne est prise : c’est celle du relais 4×50 quatre nages dans lequel l’Italie réalise le meilleur temps en ’32″31 avec le nageur arrière Lorenzo Mora 23″61, la brasse Simone Cerasuolo 26 »06, le delphiniste Thomas Ceccon 21 »80 et le styliste freestyle Alessandro Miressi 20 »84 ; donc le couloir numéro 4 est garanti pour les bleus. Suivies par la France 1’32 »53 et l’Allemagne 1’32 »56, il faut compter les USA et l’Australie, tandis que chez les femmes l’Italie abandonne et l’Australie établit le record d’Océanie en 1’44 »78.

En attendant Greg

Le retour de Paltrinieri. C’est Gregorio qui a ouvert la série des médailles bleues aux Championnats du monde en petit bassin à Melbourne. Une médaille d’or en 14’16 » en Australie, la patrie du freestyle, devant Perkins, Hackett et Thorpe, est presque la meilleure. Maintenant, vraiment, Greg est proche de son dernier effort de l’année, d’une année 2022 mémorable qui lui a fait faire son grand chelem personnel : en effet, il a remporté au moins une médaille d’or dans toutes les spécialités, du 800 au 10 km en passant par 1500 et 5 km, entre les championnats du monde et d’Europe. Greg dans les 60 chars a été le premier bleu à décrocher le rappel d’or par rapport aux 7 Italiens qui avaient triomphé individuellement.

Dernier effort

Mais les défis ne finissent jamais. Et ce matin en Italie (dès 9h30, en direct sur Rai Sport et Sky Sport Arena), dans la soirée australienne et après les chaleurs de la nuit, Greg qui semble insatiable car il aime concourir et gagner du monde, est appelé à un autre exploit de son , et lui aussi inédit : en effet, le 800 m masculin fait son entrée dans l’histoire de l’épreuve (après le 1500 m féminin qui a offert la troisième médaille d’or à l’Australienne Lani Pallister). Comme vous le savez, Greg a été champion du monde (mais pas que) en grand bassin en 2019 à Gwangju sur 800m ; il est actuellement médaillé d’argent olympique à Tokyo, où le 800 m a fait ses débuts et où, affaibli par la mononucléose, il a réussi l’un des grands exploits du sport bleu (seulement perdu par l’Américain Bobby Finke, mais sa course a été titanesque, compte tenu la qualification douloureuse) ; il est également champion d’Europe à Rome. Bref, il ne manque que la dernière pièce pour compléter une mosaïque extraordinaire.



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