Out voit de la place pour les tâches de la Défense à la caserne d’Assen : « C’est une victoire »

La commune d’Assen et la province de Drenthe freinent lorsqu’elles planifient l’avenir de la caserne Johan Willem Friso. Le secrétaire d’Etat Christophe van der Maat veut se dépêcher, les administrateurs de Drenthe veulent prendre leur temps. On espère cependant que la caserne conservera un rôle au sein du ministère de la Défense.

Van der Maat veut être clair avant cette année s’il peut parvenir à un accord avec Assen et Drenthe sur une interprétation différente de la caserne. Assen ne veut pas d’autre interprétation. « Nous allons voir jusqu’où nous pouvons aller », déclare le maire Marco Out van Assen. « Un certain nombre de députés ont également indiqué: si cela dure plus longtemps parce que c’est nécessaire, alors c’est mieux que de le faire sauter », Out fait référence au débat que Van de Maat et les porte-parole de la Défense ont eu aujourd’hui à La Haye.

La commissaire du roi à Drenthe, Jetta Klijnsma, doute également que le cabinet et Drenthe soient sur la même page fin décembre. « Ce serait bien. Mais je ne pense pas qu’il soit sage de fixer des délais maintenant. »

La sortie est claire. Il préfère garder les brigades actuelles à Assen et ne voit rien dans les projets de Van der Maat de déplacer des unités à Havelte, entre autres.

Dans tous les cas, la caserne doit être utilisée pour un rôle au sein des forces armées. « Notre point de départ est toujours le suivant : la caserne restera à Assen. Cela signifie que la Défense doit continuer à jouer un rôle important dans notre caserne dans tous les cas », déclare Out. « Le secrétaire d’Etat donne la possibilité de réfléchir davantage à cela, c’est un gain. Dans les conversations que nous avons eues au début de l’année, ce n’était pas encore vraiment une option. »

Si la caserne devait se vider (en partie) du fait du départ des personnels de la Défense, le secrétaire d’Etat ne veut pas que la région souffre économiquement. « La qualité plutôt que la quantité », l’a-t-il constamment appelé pendant le débat.

« Lorsque ce genre de jeu de mots survient, il faut être très prudent. Cela semble très logique, mais nous avons également un certain nombre de défis quantitatifs dans la région, le nombre total d’emplois a été soumis à une pression considérable ces derniers temps », déclare Dehors. « S’il dit : je veux proposer des solutions qualitatives, je pense que c’est bien que ce soit son intention, mais j’espère aussi qu’il montrera ce qu’il entend réellement par là. »

Van der Maat a fait allusion à l’arrivée d’autres services gouvernementaux. Out est cynique à ce sujet. « L’expérience à ce jour montre qu’il n’est pas facile d’y parvenir », dit-il. Selon le maire, les conversations du passé offrent peu d’espoir pour la relocalisation des services gouvernementaux à Drenthe. « Peut-être qu’il me surprend, mais je ne l’ai pas encore vu. »



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