Où sont les bons arguments des partisans de la vaccination obligatoire ?


Une lutte de pouvoir fait rage au Bundestag sur l’obligation légale de vacciner contre le Covid-19. Les promoteurs en particulier ne semblent pas très crédibles, dit Gunnar Schupelius.

Jeudi, le Bundestag décidera si la vaccination contre le Covid-19 deviendra une obligation légale.

Ce devrait être un vote libre, sans pression des partis, sans que les partis ne fixent la direction. Chacun des 736 députés devrait décider selon ses propres convictions.

Il existe plusieurs applications. Le spectre va des Verts, qui exigent une vaccination totale pour toutes les personnes de plus de 18 ans, à de grandes parties du FDP et de l’AfD, qui considèrent fondamentalement qu’une vaccination Covid est une décision privée. En guise de compromis, la vaccination obligatoire à partir de 50 ans est mise en place.

Je me sens directement interpellé, car j’ai plus de 50 ans. Dans mon groupe d’âge et au-dessus, le taux de vaccination atteint 90 %. Donc quel est le problème? Les partisans de la vaccination obligatoire ne me convainquent pas.

Vos arguments sont vains. Ils avertissent d’une surcharge dans les services de réanimation et du triage imminent, c’est-à-dire que tous les patients Covid ne pourront pas être pris en charge. Cette surcharge ne s’est pas produite une seule fois en deux années Corona, personne n’a été refoulé à l’hôpital.

Le ministre de la Santé de l’époque, Spahn (CDU), l’a annoncé après le premier hiver Corona en avril 2021, alors qu’il n’y avait aucune vaccination, et cela s’applique également au deuxième hiver Corona, qui est derrière nous.

Les partisans de la vaccination obligatoire mettent en garde contre la défaillance des « infrastructures critiques » si trop d’agents de santé, de pompiers et de policiers tombent malades. Une telle urgence ne s’est jamais présentée.

La « solidarité » et la protection d’autrui, qui rendraient nécessaire la vaccination obligatoire, ne sont plus discutées. Car il s’est avéré que la vaccination Covid n’empêche pas l’infection et n’arrête donc pas la propagation du virus.


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Il ne protège pas non plus contre une maladie, mais au mieux contre une évolution sévère. La vaccination tant célébrée a déçu la plupart des attentes. Et les effets secondaires ne sont pas évoqués, ils ne sont pas étudiés par le gouvernement.

Le gouvernement diffuse des informations biaisées et même douteuses. Le ministre de la Santé Lauterbach (SPD) parle de « 200 à 300 morts Covid par jour ». C’est une demi-vérité trompeuse. Car il n’y a toujours pas de séparation entre ceux qui meurent à cause du Covid et ceux qui meurent pour une autre raison mais qui sont aussi infectés par le Covid. Le nombre ajusté de décès n’est pas mentionné. Le ministre omet cela.

Les partisans de la vaccination veulent se cogner la tête contre le mur, leur zèle fait carrément peur. Un empiétement aussi profond sur le corps, sur la santé, sur la sphère privée des gens, mieux vaut les justifier ou ne même pas les considérer.

Gunnar Schupelius a-t-il raison ? Appel : 030/2591 73153 ou e-mail : [email protected]

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