Où l’Allemagne est meilleure que l’Espagne


Vendredi soir, l’équipe nationale allemande affrontera l’Espagne en quarts de finale du Championnat d’Europe de football 2024. Pour de nombreux fans, il s’agit d’une finale précoce. Alors que d’autres favoris comme la France et l’Angleterre ont montré peu de spectacle offensif, les Allemands et les Espagnols ont ravi leurs supporters avec de nombreux buts. sport.de montre en quoi les deux équipes diffèrent.

Jusqu’à présent, l’Allemagne et l’Espagne ont dominé leurs adversaires avec de longues périodes de possession. Tous deux construisent le jeu en profondeur dans leur moitié de terrain sans développer un mouvement direct vers le but. Au lieu de cela, ils laissent courir le ballon et l’adversaire et utilisent leur jeu combiné pour rechercher constamment des lacunes dans la défense adverse.

Jusqu’à présent, la tactique a été très efficace : 124 contacts de balle Les Espagnols se sont rassemblés dans la surface de réparation adverse, les Allemands l’ont fait 113. Leurs adversaires étaient rarement autorisés à contrôler le ballon dans la zone dangereuse. Les Allemands sont partis les premiers 49 contacts de ballon adverses dans leur propre surface, les Espagnols 47.

L’Allemagne doit faire pression sur l’Espagne

Il s’agira avant tout de savoir quelle nation contrôlera le ballon le plus souvent. Les deux équipes ont impressionné par leur précision de passe, en particulier les moteurs du milieu de terrain Kroos et Rodri. Mais en ce qui concerne le pressing de l’équipe adverse, les Allemands se sont montrés jusqu’à présent nettement plus résistants que les Espagnols dans le tournoi.

Avec 44,4 contacts avec le ballon par plaquage adverse Les Allemands occupent actuellement la cinquième place. Espagne (30,7) n’est qu’à la 16ème place par rapport aux autres nations du Championnat d’Europe.

Mais les Espagnols sont jusqu’à présent en pleine forme devant le but. Aucune nation ne s’est créée autant de bonnes occasions que les Espagnols (8,8 xG sans pénalités). Avec un peu plus de patience, ils ont eu de meilleures occasions de finir que les Allemands. Il est surtout important d’éviter les routes de passage vers les jeunes superstars Lamine Yamal et Nico Williams.

Les deux équipes ne s’appuient pas sur des centres aussi souvent que les autres nations. Mais avec Niclas Füllkrug, le sélectionneur national Julian Nagelsmann aurait dans son équipe un attaquant qui a déjà prouvé ses capacités dans les airs. D’une manière générale, les Allemands ont impressionné par leur efficacité : 6.1 objectifs attendus développé 8 buts hors du jeu. De plus, Kai Havertz a converti en toute sécurité les penaltys contre l’Écosse et le Danemark.

Est-ce finalement la meilleure performance défensive qui décide ?

Mais les Allemands, comme les Espagnols, ont jusqu’à présent été convaincants non seulement en attaque, mais aussi en défense. L’adversaire n’a marqué qu’une seule fois. Lors du troisième match de groupe, le Suisse Ndoye a marqué la victoire intérimaire 1-0 contre l’Allemagne. De plus, les deux équipes ont déjà marqué contre leur camp.

Dans l’ensemble, l’équipe allemande a eu des chances légèrement meilleures : 0,75 buts attendus les adversaires allemands en avaient par match. En Espagne, c’était seulement 0,55xG.

Cela est dû d’une part au jeu de passes sûr, mais aussi au contre-pressing intelligent. En moyenne, les Espagnols ont attaqué leurs adversaires après 33,6 contacts de balle – les Allemands après 35.2. Par rapport aux autres nations du Championnat d’Europe, les deux rivaux occupent les cinquième et sixième places.

Mais là où les Espagnols se sont montrés vulnérables, c’est lorsqu’ils se sont protégés grâce aux ballons. Les quatre arrières et surtout les latéraux sont très hauts lorsqu’ils ont la possession du ballon. Cependant, les défenseurs centraux Aymeric Laporte et Robin Le Normand ne font pas partie des défenseurs les plus rapides. Les opposants ont réussi jusqu’à présent sept passes d’interface, même s’ils n’ont été hors-jeu qu’une seule fois. De plus, le gardien Unai Simon hésite à quitter sa propre surface.

L’objectif de l’équipe de Nagelsmann devrait donc être d’interrompre au plus tôt la possession espagnole et de libérer Jamal Musiala, Florian Wirtz ou Leroy Sané à l’arrière de la défense. Si les Allemands sont aussi efficaces devant le but qu’ils l’ont été lors des quatre premiers matches, la malédiction espagnole pourrait être vaincue après 36 ans.

Leonard W.Brockes



ttn-fr-8