Après quatre saisons, presque tout a été dit sur le succès de La coupe du campus† Nous avons écrit un jour que les étudiants participants s’embrouillent chaque année, qu’il s’agit du premier quiz purement télévisé en Flandre qui attire les téléspectateurs depuis La fissure de la toile et qu’Otto-Jan Ham, avec son mélange de métier, de compassion et d’ironie douce, est le bon homme au bon endroit.
La seule nouveauté cette année est Thomas Huyghe, qui interroge les professeurs sur les cours qu’ils ont mis en place spécialement pour les candidats. Un expert en douanes et accises lui demande comment faire passer un éclair à travers la frontière britannique, un professeur de saxophone jazz se pose la question non anodine s’il s’injecte autant d’héroïne que son héros John Coltrane. Très sec, plein d’esprit et donc bon, mais un Thomas Huyghe en forme a depuis longtemps cessé de tomber du ciel.
En fait, la vraie nouvelle est que c’est encore possible, un quiz aussi gérable mais sérieux entre les rendez-vous de Junior Planckaert et les nouvelles de fin de soirée. Pas de BV sur le siège, pas de miss qui suit les médias sociaux. Les étudiants ne gagnent ni maison, ni boulot, ni Fabrice. Les fabricants n’ont vraiment guère plus dans leur manche qu’un demi-néerlandais flegmatique qui interroge les juges et les techniciens de laboratoire de demain sur Isaac Newton, Nadia Comaneci et le Prado. La chose la plus importante que vous apprenez en tant que spectateur est la différence significative entre simplicité et simplicité. Qui La coupe du campus accusé de ce dernier, pourrait revenir en août en ce qui nous concerne.
Un autre mois, puis le quatrième trophée voyant sous la forme d’une tour de livres sera à nouveau décerné. Espérons qu’il y en aura un cinquième, un sixième et un septième, ne serait-ce que parce qu’avec la crise actuelle de l’éducation, nous devons chérir chaque génération d’élèves qui Le baiser van Klimt reconnaît encore, sait placer Tienen dans la bonne province, ou sait utiliser le mot français pour les haricots princesse.
Mais cela doit-il toujours être avec Otto-Jan Ham? Il est autorisé, bien sûr, et il s’amuse visiblement parmi ses candidats laborieux, mais l’homme ne se limite pas à proposer des candidats et à compter des points. Le simple fait que Ham ose poser des questions difficiles après dix heures du soir sur One lui donne un avantage sur la plupart des animateurs de talk-show. Il s’intéresse autant à l’aspirant chimiste qu’au professeur de langue, fait des blagues qu’il ne peut pas avoir sur son autocue et tient le rythme pendant 45 minutes sans se précipiter. Vérifiez, vérifiez, vérifiez et si quelqu’un achète une table ou une chaise avec la monnaie de Niels Destadsbader, vous avez un talk-show du soir qui fait enfin un autre pas de géant vers un monde idéal.
La coupe du campus, du lundi au jeudi à 21h55 sur One. Également sur VRT NU.