Victor expire en 2025, le Géorgien en 2027, les clubs anglais guettent, mais les deux mettent le club bleu à la première place. Alors De Laurentiis et Giuntoli…
Le président Aurelio De Laurentiis s’est exprimé clairement sur l’équipe et l’avenir de ses joyaux, assurant que les budgets en règle permettent à Napoli de ne pas avoir besoin – comme la plupart des grands clubs italiens – de vendre des joueurs. C’est vrai, mais il y a deux de ces joyaux brillants – Osimhen et Kvaratskhelia – qui sont de plus en plus convoités en Premier League. Pourtant, on parle d’un combat très inégal, car les chiffres d’affaires des grands clubs anglais sont même le quadruple voire le quintuple de ceux du Napoli et il est logique que la disparité économique crée un tel écart qu’il est très difficile à supporter pour n’importe quel club. l’impact des offres. En janvier, Chelsea a dépensé 221 millions pour seulement deux joueurs, le milieu de terrain champion du monde argentin Enzo Fernandez (121) et l’attaquant ukrainien Mudryk (100). Quand il y a de telles propriétés, qui ne se soucient même pas du fair-play financier, tout se complique.
La stratégie
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Là où l’argent ne vient pas, l’intelligence et la créativité le peuvent. Le même avec lequel Napoli a construit une équipe compétitive l’été dernier également en Ligue des champions, réussissant même à réduire la masse salariale de 30%. Et donc depuis un certain temps, le directeur sportif Cristiano Giuntoli est en dialogue avec les agents respectifs, pour s’assurer qu’il y a une unité de but. Pour le moment, le Nigérian et le Géorgien sont heureux d’être à Naples et affichent leur intention d’y rester au-delà de cette saison. Et aussi le comportement des agents respectifs – Roberto Calenda et Mamuka Jugheli – a jusqu’à présent été transparent et en harmonie avec le club. Voici donc quels devraient être les scénarios qui s’ouvrent.
Victor au-delà des limites
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La saison de l’avant-centre est incroyable. Manchester United et Chelsea sont prêts à ouvrir une vente aux enchères. Mais au-delà de la cargaison d’argent qui peut faire tourner la tête à n’importe qui, Osimhen n’a rien à fuir aujourd’hui : parce qu’il se débrouille très bien à Naples, et qu’il irait en Premier League pour essayer de la gagner, ainsi que la Ligue des champions. L’échéance actuelle du contrat est encore assez longue, 2025, et protège le club des tentations. Mais Giuntoli est prêt à s’asseoir avec Calenda cet été, car si Victor reste, l’objectif sera de prolonger son contrat d’au moins un an. L’avant-centre est déjà en dehors des paramètres fixés par De Laurentiis (pas plus de 3,5 millions d’euros nets par joueur) : avec les 4,5 reçus, qui pourraient monter un peu avec de riches primes, qui permettraient au joueur de rester serein et au club de signer un renouvellement, profitant toujours du « décret de croissance » sur la défiscalisation, car Victor a une fille en Italie et peut acheter un appartement résidentiel, conditions fixées par la loi.
Kvara double
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La situation est différente pour le Géorgien, qui a un contrat très long (2027), mais un salaire « faible » surtout compte tenu des sirènes qui vont se rapprocher et pourraient le distraire. L’agent Jugheli a jusqu’à présent nié tout intérêt, démontrant également qu’il est en phase avec Napoli. Il sait que dès la fin de la saison, il sera temps de s’asseoir, de discuter d’un salaire qui va doubler – de 1,2 million net aujourd’hui, à environ 2,5 – et ce sera aussi l’occasion de se fixer un délai de cinq ans. et donc s’étendre jusqu’en 2028. Ce sont les hypothèses. Alors la folie de ce football sans règles ne donne aucune certitude.
11 février 2023 (changement 11 février 2023 | 09:12)
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