Osimhen exagère, triplé. Napoli cogne aussi Sassuolo : 4-0 ! Huit victoires d’affilée et évasion

Une autre brillante performance pour l’équipe de Spalletti, qui aveugle la première place. Kvaratskhelia a également marqué. C’est le 13e succès consécutif depuis la Ligue des champions. Laurienté expulsé en finale

Bienvenue au Luna Park de Naples qui fait tourner le carrousel pour la huitième victoire consécutive du championnat (la treizième au total) qui ravit les 50 000 de Maradona: aussi le Noël du Grand Diego qui aurait eu 62 ans dimanche . La façon dont le Spalletti Band s’impose est embarrassante pour l’adversaire, rendant les mécanismes de jeu même complexes faciles, spectaculaires à voir. Et vu l’avance samedi, les leaders mettent la pression sur les poursuivants qui, s’ils ne gagnent pas, perdront un terrain important au classement. Cinquante buts en seulement 17 matchs, un parcours vraiment triomphant jusqu’à présent.

UN, DEUX, TROIS OK

Spalletti ajoute six nouveaux joueurs par rapport à ceux qui ont battu les Rangers par rapport à la Ligue des champions mercredi, et le retour d’Anguissa mérite d’être noté. Mais la différence sous le filet est faite par ces deux-là : Osimhen et Kvaratskhelia toujours en parfaite synchronie. Leur acronyme est OK pour Napoli, mais il devient KO mortel pour les adversaires. Et en fait, il a immédiatement manœuvré en profondeur et après moins de 4 minutes, les Azzurri ont pris les devants. Joli centre du capitaine Di Lorenzo, Kvara coupe au premier poteau en emportant une demi-défense avec lui, le ballon coule et Osimhen le dompte et le claque à l’intérieur. A noter que l’action commence par un joli lancer de Kim, car peu de temps après c’est Juan Jesus qui envoie dans le but le Nigérian qui n’arrive pas à décrocher le bon arrêt. C’est dire que tout le monde construit un match à Naples, avec Mario Rui maudissant une belle parade de Consiglio, qui lui refuse le but avec l’aide de la barre transversale : il aurait été le dix-septième de la bande à marquer.

AVALANCHE

Pourtant, Sassuolo essaie de jouer. Mais surmonter la haute pression des Napolitains est vraiment fatiguant : quand les Emiliens réussissent ils construisent une belle situation avec le petit Français Lauirienté, avec Pinamonti qui croise un peu trop. Des actions qui servent aussi au coach de Meret, ces derniers matchs il est resté inactif et qui contre Sassuolo réalise plusieurs arrêts efficaces, notamment dans la sortie sur Thorstvedt. Mais tout cela n’empêche pas la marche triomphale de Naples qui marque le 2-0 avec un schéma que l’équipe avait déjà fait mercredi avec Raspadori lors de l’action 1-0 contre les Rangers. L’ailier gauche cherche des espaces sur la droite, en l’occurrence Kvara suggère le passage dans l’espace, atteint le fond, voit Osi parfaitement dans le temps et a besoin d’une passe décisive pour le doublé. À ce moment-là, le Géorgien pense qu’il doit également marquer et s’installe tout seul. Mario Rui, lit le mouvement en croissant parfait de KK77 et emballe la quatrième passe décisive, avec Kvara fixant le droit 3-0.

LE SASSUOLO NOUS TESTE

En seconde période, Naples, à la veille d’une semaine importante entre Liverpool et Bergame (Atalanta, samedi), lève un peu le pied de l’accélérateur. Et Sassuolo essaie de relever la tête et en fait sur le trocart fait tourner le ballon rapidement, amenant Pinamonti et Frattesi au tir avec Meret qui s’exalte également dans la sortie. Mais Napoli comme un chat rusé attend le moment de placer la patte. Cela arrive sur un faux désengagement de Traoré qui finit par jeter Osimhen : Victor s’envole et d’un creusement élégant il signe son premier triplé à Naples et avec 7 buts atteint Arnautovic en tête du classement des buteurs. En finale, Laurienté a été expulsé pour un double carton jaune. Maintenant, nous devons clôturer l’entraînement pour la première place de la Ligue des champions : il suffira également de perdre jusqu’à trois buts. Mais demander à ce splendide joujou de prendre le terrain pour limiter les dégâts est un blasphème, vu la grande beauté que peut exprimer ce Naples. Elle se termine par le public faisant l’éloge de Diego qui a déjà donné sa bénédiction à ce magnifique groupe de là-haut.



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