Orsolini+Posch, ils marquent toujours : Bologne vole. Fiorentina ko et hué

L’ailier rossoblù l’a libéré d’un penalty, puis l’égal de Saponara, mais en seconde période est venu le scintillement de l’arrière latéral qui a marqué. Les Franchi conquis après 13 ans : les Emiliens remontent à 29 points

De notre correspondant Matteo Dalla Vite

C’est le 17 janvier 2010 que Bologne n’a pas gagné à Florence. Et il y aura une raison. La Curva Fiesole chante fort « Nous méritons plus » et après tout il y a une raison ici aussi : Bologne méritait une victoire qui n’était pas grande mais claire et juste car ils ont joué au football devant une Fiorentina recroquevillée sur elle-même et qui ne cherchait qu’à idées des solistes et non du jeu. Il est vrai que Saponara, après le but du 1-1, a touché la barre transversale, mais le penalty d’Orsolini et le seuil de but de Posch (quatrième but avec quatrième victoire) ont scellé une suprématie d’intentions et d’évolutions qui a duré jusqu’au bout. Avec cette victoire, Thiago Motta remonte à 22 points sur ses 11 derniers matchs : et la zone ambition, celle derrière les cadors, commence à devenir intéressante.

Peine

L’Italien peut choisir, Motta non étant donné les absences contemporaines d’Arnautovic, Medel, Bonifazi De Silvestri, Sansone et Soumaoro. La Fiorentina avec Jovic comme avant-centre, Gonzalez et Saponara sur les côtés et l’habituel milieu de terrain à trois. A Bologne, Ferguson joue le milieu de terrain offensif avec Orsolini et Soriano en soutien de Zirkzee. Le premier tir appartient à Bologne qui relance rapidement après une erreur de Barak, Terracciano sauve sur Zirkzee. Le même gardien de Viola se surmonte sur le corner suivant d’abord sur la tête de Schouten, puis sur celle de Ferguson, également aidé par Jovic et la barre transversale. Sur la réplique pourtant, Barak touche de la main : Di Paolo dans le Var rappelle Pairetto qui s’attribue le penalty fraîchement transformé par Orsolini.

Qu’est-ce que Saponara

A la 19e minute pourtant, la Fiorentina trouve le nul immédiat : Bonaventura centre mal, Skorupski fait pire en tâtonnant dans les pieds de Gonzalez dont le tir sale est dévié dans le but par Saponara. Match amusant et occasions qui se sont succédées comme celle sensationnelle au centre de la surface par Ferguson qui frappe au centre sur un excellent Terracciano. La Fiorentina s’enflamme, Bologne joue mieux au milieu de terrain donnant une plus grande continuité à leurs actions. Amrabat et Barak tournent en rond tandis que Bonaventura est le plus lucide au milieu. À la 35e minute, la Viola a presque doublé avec Saponara qui a failli marquer le but de l’année avec un coup de vélo extraordinaire qui a touché la barre transversale après que Skorupski l’ait battu. Avant la pause, Jovic engage le gardien bolonais qui dévie en corner.

Tournage

L’italien retire Igor, averti, pour Quarta. Dont le baptême est mauvais étant donné que Posch perd immédiatement sur les développements d’un corner. Terracciano complète l’omelette presque en poussant dans le ballon et Bologne est devant. Quatrième but de la saison pour Posch. La Fiorentina ressent le pincement tandis que Bologne gâche l’occasion du 3-1 de façon incroyable avec Orsolini qui coince tout seul devant Terracciano. L’Italien passe à nouveau en 4-2-3-1 en insérant Cabral et Mandragora pour Bonaventura et Barak. Ensuite, c’est à Brekalo de faire ses débuts en violet. L’entraîneur toscan met également Terzic pour Dodo (décédé après un bon départ) mais Bologne tente de contrôler et Motta met Aebischer et Kyriakopoulos (débuts) pour un esprit de conservation dynamique. La finale est un coup de vélo de Gonzalez sur lequel Skorupski rachète l’erreur 1-1. Et Bologne gagne à nouveau au Franchi après 13 ans.



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