Orsolini se déchaîne : triplé contre Empoli. Bologne retrouve les buts et la victoire

Premiers buts de la saison pour l’ailier, les Rossoblu ayant réalisé trois nuls 0-0 consécutifs. Pour les Toscans, Maleh marque 0-1. Blessure pour Cacace

Matteo Dalla Vite

– Bologne

L’ours s’est déchaîné. Vous pouvez voir du football, des idées, des initiatives, des développements sérieux. Bref, un match toujours en ébullition, mais Orsolini a marqué les buts (trois) que Ciccio Caputo n’a pas réussi à marquer, également à cause d’un blocage de Skorupski et d’un but refusé pour hors-jeu en première mi-temps. Bologne, après trois 0-0 consécutifs, parvient à débloquer le classement et l’efficacité offensive, garde une fois de plus la porte fermée et surtout retrouve son numéro 7 : triplé pour l’ailier gauche pour certifier la renaissance d’un garçon qui – en prolongeant le contrat jusqu’en 2027 – il a non seulement retrouvé le bleu avec Spalletti mais a solidifié son appartenance au rossoblù. Et Empoli ? On voit qu’Andreazzoli l’a réglé, encadré, enrichi : des opportunités surgissent toujours, en seconde période les décibels baissent, mais en partie à cause de Skorupski et en partie à cause de ce poteau touché par Maleh en première mi-temps, l’équipe toscane arrête trois points avec un seul but marqué en 7 journées.

ours et poteau

Après une chorégraphie de la Courbe Bulgarelli rappelant le but refusé à Monza (« Technologies millionnaires, protocoles minutieux : pour une bande de protagonistes présomptueux »), Thiago Motta en change plusieurs par rapport à Monza (à Kristiansen, Moro, Ndoye et Corazza avec confirmation d’Orsolini à la place de Karlsson), tandis qu’Andreazzoli récupère et relance immédiatement Ciccio Caputo avec Baldanzi et Cambiaghi à ses côtés. Motta – qui, dans l’ordre du début de saison, change le septième capitaine : Ferguson – n’a jamais battu Empoli qui est pourtant la bête noire de Bologne, battu lors de tous les derniers matches en première division. Les deux équipes avaient un problème de buts : Bologne n’avait marqué que trois buts, les Toscans n’en avaient marqué qu’un et en bref, il était clair que Bologne et Empoli essayaient de débloquer cette situation d' »anémie » offensive. Le départ était entièrement celui d’Empoli : dès les 8′, Ebuehi d’abord (arrêt de Skorupski après un corner) puis Caputo (ballon perdu par Beukema) défiaient la défense bolognaise. De l’autre côté Orsolini tente deux fois (finitions élevées) mais au troisième Berisha marque: minute 23′, ballon de Zirkzee qui fait maintenant le « neuf et demi », Walukiewicz ivre par le numéro 7 qui revient sur la gauche et met dans le 1-0. Empoli joue couramment et regarde tellement vers l’avant que dans le jeu qui suit le déficit, Maleh touche le poteau à la gauche de Skorupski. Bon match, bien rythmé, plein d’initiatives, d’opportunités, de recherche du but qui manque à tous les deux cette saison. Baldanzi est également proche de marquer : 29′, Skorupski s’envole à nouveau, cette fois à ras de terre et devient – ​​dans ce début de match – décisif. On voit qu’Andreazzoli a fait le ménage dans les troupes toscanes : les moyens de blesser l’adversaire arrivent, comme à la 36e minute quand Ebuehi centre pour Caputo qui glisse seul le but, mais aussi hors-jeu du côté droit d’Empoli. Morale de la première mi-temps : Bologne en tête (et avec possibilité de doubler, Berisha neutralise Zirkzee à la 45e minute après la fuite de Ndoye) mais Empoli absolument dans le jeu et dangereux.

résurrection

En seconde période, Empoli change en introduisant Cancellieri (comme milieu offensif) et Fazzini, Motta doit remplacer Moro après 9′, également pour peu d’impact sur le match : El Azzouzi entre et reçoit immédiatement un carton jaune. Empoli continue de broyer le jeu à tel point que Caputo se voit toujours comme Skorupski en mode XL : un tir placé à l’orée de la surface et Empoli est encore proche de marquer. Mais la qualité de Bologne est aussi celle de résister, de compacter, de se dégager dans les difficultés et de repartir : pratiquement l’identité d’Orsolini qui remonte sur scène à la 21e minute. Trente secondes après un but pratiquement rongé dans un filet vide, l’ailier gauche rossoblù a précisément porté le score à 2-0 en centrant le tir que Berisha et Cacace n’ont pas pu « bloquer » car pris à contre-pied. Le meilleur buteur de Bologne l’an dernier (11 buts) ne retrouve que les étincelles du passé en une après-midi. En finale, Andreazzoli mise sur Shpendi, Motta laisse la place à Van Hoiijdonk et Lykogiannis et Maresca décide de donner 7 – excessives – minutes de temps additionnel. Au sein duquel Orsolini trouve le moyen de ramener le ballon : triplé sur une passe décisive d’El Azzouzi et résurrection accomplie.





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