Orsolini fait l’éloge de Bologne, Sabiri dénonce la Sampdoria

Rossoblù a pris les devants grâce à Soriano, l’attaquant de la Sampdoria a marqué le penalty de l’égalisation mais a fait arrêter le vainqueur deux minutes plus tard. A la fin Orsolini avec une magie donne les trois points à son équipe

Saut en hauteur de Bologne, qui bondit provisoirement seul à la septième place et coule la Sampdoria (1-2 finale) au bout, grâce à un but d’Orsolini, qui décroche un coup mortel du droit en battant Audero : le chèque varois confirme la position régulière rouge et bleu. Mais l’équipe de Motta doit également remercier Skorupski, qui en seconde période a sauvé le deuxième penalty de Sabiri après que le Marocain ait marqué le but sur penalty, ravivant les espoirs de Dorian après le but en première mi-temps de l’ancien Soriano, toujours après 66 Jeux. Le dernier but du milieu de terrain remonte au match contre les blucerchiati. Samp voit ainsi s’évanouir l’idée de ramener un point à la maison (le troisième partout sur les trois derniers matchs) qui sonne comme un joker lancé vers un salut qui reste très loin. Mais l’étincelle aurait surtout servi aux Blucerchiati, qui étaient au contraire retombés depuis longtemps dans leurs anciennes erreurs : beaucoup de bonne volonté, mais trop d’imprécision. Les blucerchiati ont tenté de répéter le même test, en termes d’intensité et d’attitude tactique, offert lundi dernier contre l’Inter, mais cette fois, les invités ont montré plus d’idées, plus de concret et de cynisme dans les appuis, même et surtout dans la finale effrénée : quoi l’équipe de Stankovic a été ratée à la place.

Jeu d’échecs

Stankovic trouve Léris à droite dans le médian, et confirme Murillo dans le trio défensif droit à la place de Gunter. Motta sans Arnautovic récupère Lucumi en défense centrale, Schouten rejoint Dominguez, Soriano sort large sur la gauche et Barrow joue l’avant-centre où il alterne avec Barrow. Les hôtes prennent un bon départ : Gabbiadini (2′) frappe dès son entrée dans la surface, mais la frappe est faible, Skorupski bloque. La Samp ne donne pas de repères à Bologne, plaçant tour à tour Djuricic ou Cuisance derrière les deux attaquants, et tente de garder les départements rapprochés, créant beaucoup de densité au milieu, là où Bologne peine à s’organiser. Gabbiadini, toujours lui (6′) laisse passer la meilleure occasion de la première mi-temps et envoie très haut avec Skorupski sur les poteaux. C’est l’épisode qui ébranle les convives, jusque-là plus efficace dans les rues centrales avec les voies extérieures tenues par Augello et Léris, se raccourcit entre le trocart et le terre-plein et tente de surprendre le SSMP avec des redémarrages éclairs. Nuytinck évite la chute (18e) sur une tête de Barrow, mais la pression de Rossoblù monte. Schouten lance Orsolini, qui ferme le triangle avec Barrow : Audero est là. Posch essaie, fermé par Djuricic, mais il est clair que la Sampdoria a perdu de son efficacité à ce stade. Et, à la 28e minute, Bologne a pris les devants : sur un corner au deuxième poteau, Barrow sert l’ancien arrière de Soriano, d’une frappe basse en diagonale empoisonnée qui bat Audero. But d’abord encaissé, puis annulé en raison d’une position prétendument irrégulière de Schouten et finalement validé après un long contrôle varois.

Feux d’artifice

En seconde période, la Sampdoria est passée en 4-2-3-1, avec Murru sur le terrain à la place d’Augello, Rincon pour Murillo (qui accompagne Winks devant la défense) et Zanoli pour Lammers. Mais Samp a du mal, c’est lourd à construire, Schouten et Dominguez se rapprochent de Samp au redémarrage et l’équipe de Stankovic devient prévisible. Gabbiadini rate une belle occasion, Ferguson est dévié en corner, mais l’équilibre a changé, l’impression est que Bologne est sous gestion à ce stade. Le changement de formation laisse peut-être Gabbiadini trop isolé, mais le mouvement Sabiri mis en place par le Serbe est efficace. Lucumi (très nerveux) enlace Gabbiadini dans la surface, premier penalty de la Sampdoria (23e). Sabiri a égalisé. Un but lourd, mais deux minutes plus tard (main en soutien de Sosa qui freine le tir de Zanoli en glissade) un autre penalty (contesté par le rossoblù) pour les hôtes : Sabiri à nouveau du point de penalty, mais cette fois il n’y a pas de fin heureuse pour Sampdorie. Skorupski devine et repousse de la main gauche, puis s’oppose également à la seconde tentative du joueur de la Sampdoria. Stankovic fait ses débuts à Rodriguez en cherchant en vain un coup d’État qui réussit à la place à Bologne. Moro lance Orsolini, dans son sixième centre de la saison, dont la frappe du pied gauche est mortelle. Festa Bologna, pour Samp maintenant l’avenir est très sombre.



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