Ils sont endurcis au combat et se battent sans conscience. Maintenant, les redoutables « Kadyrovtsy », une « armée privée » de Tchétchénie, sont allés en Ukraine pour tuer pour Poutine.
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Malgré les menaces, Zelensky restera à Kiev, a-t-il déclaré hier dans la vidéo ci-dessous :
Des membres de l’ancien service de sécurité de Tchétchénie font partie des Kadyrovtsy et forment désormais « l’armée privée » forte de 80 000 hommes du dictateur tchétchène Ramzan Kadyrov (45). Vladimir Poutine l’a installé à la tête de la république autonome en 2007 en remerciement d’avoir remporté la deuxième guerre de Tchétchénie pour le Kremlin.
Depuis lors, Kadyrov a gouverné comme un dictateur, persécutant les personnalités de l’opposition, torturant les homosexuels et faisant assassiner des opposants dans le monde entier.
Par exemple, en 2009, Umar Israilov a été abattu dans la rue à Vienne parce qu’il voulait témoigner contre Kadyrov devant la Cour européenne des droits de l’homme. Un peu plus tard, c’est au tour du Tchétchène Sulim Yamadayev – un opposant à Kadyrov – d’être tué à Dubaï. En 2015, le journaliste russe Boris Nemtsov a été abattu en plein cœur de Moscou. Il a critiqué les nombreuses violations des droits de l’homme en Tchétchénie, la corruption persistante et le favoritisme de Kadyrov.
Récemment, le tristement célèbre dictateur a déclaré à quel point il aimerait faire la guerre en Ukraine, écrit ‘Bild’. Si cela dépendait de lui, il aurait conquis Kiev depuis longtemps, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à la fin de l’année dernière. « Le problème est complètement à mon niveau », a-t-il déclaré.
Et maintenant, des membres du redoutable » Kadyrovtsy » sont descendus en Ukraine – avec une liste de victimes en main. Il contiendrait les noms de 500 Ukrainiens éminents – tous des opposants au président russe Poutine. La cible numéro un est le président ukrainien Volodimir Zelensky (44 ans) et sa famille. Le maire de Kiev Vitali Klitschko (50 ans) et son frère Vladimir (45 ans) font également partie des ennemis du Kremlin.
Lors d’un affrontement la nuit dernière près de Hostomel, les troupes ukrainiennes auraient assommé une unité tchétchène. Parmi les morts : le général Magomed Tuschaev, un proche confident de Kadyrov.
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