Option féminine inchangée pendant 6 à 8 mois entre les hypothèses pour élargir l’audience. Le nœud de toiture


Il semblait fait avec le texte arrivé à la Chambre. Et au lieu de cela, il n’y a pas de paix pour la femme Option. Même la formulation très restrictive mise noir sur blanc dans la manœuvre pourrait subir de nouvelles modifications. La clause liant la retraite anticipée au nombre d’enfants continue de faire débat et le gouvernement travaille à trouver une solution.

Parole au parlement

Le jeu se jouera entièrement au Parlement, où la manœuvre avec ses près de 36 milliards de ressources et une trésorerie limitée à 400 millions pour les changements commence son processus : un parcours du combattant avec de nombreux nœuds encore ouverts, à commencer par le superbonus ; mais aussi une course contre la montre, avec une arrivée dans l’hémicycle déjà fixée au 20 novembre.

Que fournit la dernière version

La dernière mouture de l’Option Femmes, objet de diverses réécritures par le gouvernement ces derniers jours, paraît très restrictif par rapport à la version originale, limitant la possibilité de prendre une retraite anticipée à seulement trois catégories de travailleuses (aide-soignant, handicapé à au moins 75% et licencié ou salariés d’entreprises en crise) ; l’âge est fixé à 60 ans, seuil qui peut diminuer d’un an pour chaque enfant jusqu’à un maximum de deux.

La clause sous la lentille et le nœud couvre

Ce qui est inquiétant, c’est justement cette dernière clause, qui risque de pénaliser les femmes qui n’ont pas d’enfants. Le sujet était au centre de réunions informelles à la Chambre entre la ministre du Travail Marina Calderone et certains membres de la majorité. La route paraît étroite, également liée à la question de la couverture, mais une médiation est recherchée et parmi les hypothèses il y aurait celle de supprimer le passage, renvoyant cependant toute la question à la réforme globale des retraites à mener l’année prochaine.

Hypothèse : revenir à l’ancienne option féminine mais pour quelques mois

Revenir à la version précédente de l’Option Femmes, mais avec une prolongation temporaire. C’est l’une des hypothèses, selon ce qu’on apprend de sources majoritaires, à l’étude pour modifier la disposition contenue dans la manœuvre. La mini-extension de la règle actuelle permettrait d’économiser des ressources (l’extension de l’option des femmes âgées coûte environ 110 millions), avec l’idée, dans 6-8 mois, d’arriver à une réforme plus globale du système de retraite.



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