Optimisme prudent après consultation sur l’azote, mais de nouveaux blocages « non exclus »

La conversation entre le médiateur de l’azote Johan Remkes, le cabinet et les organisations d’agriculteurs hier a abouti à des « petits pas » dans la bonne direction. C’est ce que dit Erik Luiten d’Agractie, l’une des premières organisations à avoir participé à la consultation.

Ça crépitait parfois à table, mais selon les agriculteurs il faut augmenter la pression sur les décideurs politiques à La Haye. « Et les petits pas sont aussi des pas », Luiten semble prudemment optimiste.

Malgré le fait que les relations entre les agriculteurs et le cabinet semblent s’améliorer, il ne semblait pas au départ qu’Agractie et les Farmers Defence Force (FDF) se joindraient aux consultations en plus de LTO. Les deux organisations voulaient s’assurer qu’il était possible de parler de « points critiques », comme la suppression de la carte de l’azote et de la valeur dite de dépôt critique (kdw). « Si nous ne pouvons pas parler du contenu, nous avons des affaires importantes à faire. »

Des progrès ont été réalisés en ce qui concerne le kdw – la quantité maximale d’azote qui peut être déposée dans une réserve naturelle conformément à la loi, rapporte Luiten. Selon lui, 80 % des zones Natura 2000 sont en « bon » état ou en « rétablissement ». Des progrès doivent être réalisés dans les 20 % restants de ces domaines. « Il existe de nombreuses possibilités de faire quelque chose à ce sujet, par exemple par le biais de l’innovation, ce qui distingue les Pays-Bas depuis des décennies. »

Selon Le télégraphe les blocages des agriculteurs ont été levés pour le moment après la conversation d’hier, mais Luiten ne peut pas le confirmer. « Je n’exclus pas de nouvelles actions, car la carte de l’azote a un impact énorme. » Cela se traduit, entre autres, par l’incertitude financière des agriculteurs après que Rabobank – un prêteur important pour le secteur agricole – ait qualifié de « très improbable » un prêt pour les exploitations agricoles vulnérables.

L’avenir incertain des détecteurs PAS joue également un rôle. Il s’agit d’agriculteurs qui ont élargi leur activité grâce à une notification d’azote, mais qui ont désormais besoin d’un permis après que le juge a annulé ce programme.

Luiten considère qu’il est probable que les actions « extrêmes » ne reviendront pas avant un certain temps. « Je ne peux pas garantir qu’il n’y aura plus d’action, mais les agriculteurs voient : il y a des discussions et j’espère qu’il y a des points positifs. »

A l’issue de la consultation, le médiateur Remkes a indiqué que le plan de réduction de moitié des émissions d’azote d’ici 2030 n’est pas en discussion et que la carte de l’azote restera telle quelle. Il a également signalé qu’un «système de remplacement légalement défendable» est à l’étude pour le kdw.



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