Open VLD dépose une proposition de loi pour étendre le dispositif des flexi-jobs au secteur de la santé et de la petite enfance

Ceux qui ont un flexi-job peuvent facilement gagner de l’argent supplémentaire dans un cadre fiscalement favorable. Les employeurs peuvent ainsi faire face aux heures de pointe et aux pénuries de personnel. Cela n’est possible que dans l’hôtellerie, la vente au détail, le sport, les cinémas, les arts de la scène et pour certaines tâches, principalement de soutien, dans le domaine de la santé.

Les libéraux veulent étendre le système à tous les secteurs à long terme. Les députés Tania De Jonge, Maggie De Block et Robby De Caluwé ont proposé mercredi un projet de loi qui devrait déjà introduire l’expansion au secteur plus large de la santé et de la garde d’enfants. Ces secteurs font face à une importante pénurie de personnel. Selon Open VLD, il y a environ 88 000 professionnels de la santé qualifiés dans notre pays qui ne travaillent pas dans le domaine de la santé et qui pourraient aider, à condition qu’il existe un cadre légal.

En outre, le parti souhaite également rendre possible les flexi-jobs dans la garde d’enfants. De Block souligne des recherches récentes qui montrent qu’environ un cinquième des parents travailleraient plus ou retourneraient au travail si des services de garde adaptés et abordables étaient disponibles. « Si on veut atteindre l’ambition des 80% (taux d’emploi, ndlr), il va falloir tout mettre en oeuvre », estime le chef du parti Open VLD. « Ici aussi, les flexi-jobs ne sont pas une solution miracle, mais font partie d’un ensemble plus large de mesures visant à attirer davantage de personnes sur le marché du travail. »



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