Onana, canard et polémique : "Est-ce que les fans me huent ? j’en ai rien à foutre…"

Le gardien camerounais, futur Inter, est le protagoniste d’une erreur dans Ajax-Sparta Rotterdam et répond ensuite aux critiques : « Ils peuvent chanter ou pleurer, je m’en fous »

Il y a eu des jours meilleurs pour André Onana, c’est un euphémisme. En effet, son samedi a été compliqué : il a d’abord commis une autre erreur dans une saison malchanceuse, puis il a répondu en nature aux huées des supporters néerlandais. Ils n’ont visiblement pas apprécié et le gardien de l’Ajax aborde ainsi une séparation mouvementée avec le club qui l’a montré au monde.

L’épisode

Ajax-Sparta Rotterdam, report de l’arrière à la 33e minute : deux compagnons d’Onana appellent le ballon, il cherche Ryan Gravenberch et finit par accoucher d’une passe imprécise pour les deux. Derrière le jeune milieu de terrain émerge un joueur adverse qui intercepte le ballon et, après quelques échanges, Joeri De Kamps le frappe d’une superbe frappe sous le carrefour. La faute n’est clairement pas seulement au gardien, mais son passage est vraiment risqué et en ce moment le peuple des Lanciers ne lui pardonne rien. Siffle pour lui, à la fois pour l’erreur et pour l’adieu sur un transfert gratuit en direction de l’Inter.

L’explosion

En deuxième mi-temps, l’Ajax a heureusement réussi à renverser un match qu’il jouait en tant que grand favori jusqu’à 2-1, mais à la fin du match, Onana a été invité à s’exprimer sur les sifflets plu des tribunes. André, comme ça, ne se mord pas la langue : « Je me fiche de ce que les gens pensent, je sais ce que j’ai fait pour le club. J’ai peu joué cette année, ce qui a été dur pour moi. Encore quelques semaines et je ferai de mon mieux. La critique fait partie de la vie et je les laisse faire. C’est ma vie. Encore une fois, les fans peuvent chanter ou pleurer, mais je m’en fous. En clair, une raison de plus de s’enthousiasmer pour sa nouvelle aventure à l’Inter.



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