“On ne veut pas d’éoliennes juste devant la porte”


Claudia Röhr (31 ans) avec sa fille Joline (3 ans) et son fils Bruno (1) : « La distance par rapport aux maisons est importante. On entend déjà les roues de très loin » Photo : Ralf Guenther

Par Mary-Lou Künzel

Le Brandebourg coupe le souffle des plans éoliens du gouvernement fédéral. Cela plaît à de nombreux habitants du Mark.

Manfred Andree (70 ans) de Hoppegarten près de Berlin est membre de l’initiative citoyenne locale. Depuis 2018, celle-ci agit contre le projet de construction d’un parc éolien et de douze éoliennes dans une forêt entre le lac Maxsee et la ville voisine de Schönfelde.

Manfred Andree (70 ans) de Hoppegarten : “Une distance d’au moins 1000 mètres avec les villes est nécessaire. Après tout, les turbines sont de plus en plus hautes et le bruit est de plus en plus fort.” Photo : Ralf Guenther

“Nous ne sommes en aucun cas contre le principe de l’énergie éolienne”, précise Andrée. “Le problème, cependant, est que nous, une colonie de 270 habitants, sommes les personnes les plus susceptibles d’être touchées et la réserve naturelle sur le Maxsee devrait beaucoup souffrir.”

Il souligne : « Nous pensons que le projet de Brandebourg est bon. Une distance minimale de 1000 mètres est importante car les systèmes deviennent de plus en plus gros et de plus en plus bruyants.

La résidente Claudia Röhr (31 ans) vit avec ses deux enfants Joline (3) et Bruno (1) dans le village de Zinndorf. Elle fait également l’éloge du projet de règlement brandebourgeois. “Nous sommes pour l’éolien, mais nous ne voulons pas avoir 20 éoliennes juste devant la porte”, dit-elle.

Car : « Si le vent est favorable, on entend déjà les roues de très loin », explique Röhr.

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Hoppegarten changement climatique énergie éolienne



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