La vague d’infections corona en Chine n’affectera pas de manière significative la situation épidémiologique en Europe « pour le moment ». Hans Kluge, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe, l’a dit.
Les variantes du coronavirus qui circulent actuellement en Chine sont les mêmes que celles observées en Europe et ailleurs, a déclaré Kluge. Il y a une semaine, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) signalait déjà que les variantes en Chine ne posaient « aucun défi » à l’Union européenne.
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Cependant, cela ne signifie pas que nous devons nous reposer sur nos lauriers, prévient Kluge.
Au cours de l’année écoulée, de nombreux pays de notre région ont fortement réduit leur capacité de surveillance du Covid-19, regrette-t-il. «Au cours des cinq premières semaines de 2022, des informations sur les variantes de 1,2 million de cas ont été soumises à l’OMS et à l’ECDC. Ce chiffre est tombé à 90 000 cas au cours des cinq dernières semaines de l’année. »
L’OMS félicite les pays européens qui ont néanmoins maintenu une surveillance forte, notamment le Danemark, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Des données récentes de certains de ces pays indiquent la présence croissante de la variante XBB.1.5. Aux États-Unis, la variante représente 28,5% des nouvelles infections, selon l’autorité sanitaire américaine CDC.
Conflit
Enfin, Kluge souligne que la bataille n’est pas encore terminée. « Nous devons continuer à augmenter la couverture vaccinale de l’ensemble de la population et des doses de vaccins supplémentaires dans les groupes prioritaires. Le port de masques doit être recommandé à l’intérieur et dans les transports publics et les zones surpeuplées telles que les écoles, les bars et les restaurants doivent être ventilées.
Ces mesures pourraient également réduire l’impact d’autres infections respiratoires, en particulier la grippe, auxquelles nos services de santé sont actuellement confrontés, conclut Kluge.
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