En vue de l’automne, l’administration des premiers vaccins anti-Omicron Ba.1 mis à jour a commencé, bien qu’à un rythme lent et de manière différenciée entre les Régions. Dans le même temps, mardi 14, l’autorisation a été donnée pour le nouveau ‘booster’ (booster) produit par Pfizer/BioNTech contre les sous-variantes Omicron Ba.4 et Ba.5, en plus de la souche originale SARS-CoV- 2. Un chevauchement qui fait douter de nombreuses personnes quant à savoir s’il faut ou non attendre l’arrivée de la dernière « version ».
Arrivée dans deux ou trois semaines
Le nouveau vaccin anti-Omicron Ba.4 et Ba.5, selon les prévisions du directeur général de l’agence italienne du médicament (Aifa) Nicola Magrini, sera disponible dans deux ou trois semaines. Il a été approuvé avec les mêmes critères sous lesquels il a été approuvé aux États-Unis, c’est-à-dire avec des données animales uniquement et ce qui signifie qu’une nouvelle technique d’approbation a été standardisée comme pour la vaccination contre la grippe. Mais le moment est toujours essentiel. Et là-dessus, il n’y a aucune hésitation, selon Magrini, « c’est-à-dire qu’il faut se faire vacciner avec le vaccin actuellement disponible ».
Bassetti : confusion mais peu de différences
«Les données nous indiquent que les rappels mis à jour pour Omicron Ba.1 ont une capacité très similaire à produire des anticorps par rapport au vaccin bivalent adapté contre Omicron Ba.4 et Ba.5 qui arrivera bientôt en Italie également après le feu vert du EMA. On peut donc dire qu’il n’y a pas de grande différence entre le rappel qui est déjà arrivé et ceux qui vont arriver », explique Matteo Bassetti, directeur de la Clinique des maladies infectieuses de la Polyclinique San Martino de Gênes. « Mais il est certain qu’il y a une grande confusion dans la population. Pour cela, je répète qu’il s’agit de vaccins adaptés très similaires. A un plus de 65 ans ou une personne fragile qui a des doutes, je dis que vous pouvez faire le rappel que nous avons aujourd’hui, j’éviterais d’attendre plus longtemps. Ils doivent être vaccinés d’ici octobre ».
Médecins de famille : une avalanche de questions
« Il y a eu un problème de communication sur ce dossier, ça ne sert à rien d’en faire le tour », souligne pour sa part le sous-secrétaire national adjoint de la Fédération italienne des médecins de famille (Fimmg) Pier Luigi Bartoletti. « Je dis qu’il n’y a pas d’ancien ou de nouveau vaccin mais en tout cas aujourd’hui il n’y a pas de file d’attente devant la clinique pour faire le rappel. Tant de personnes ont eu la maladie entre juin et juillet, alors maintenant elles ne peuvent plus faire le rappel car les 120 jours doivent s’écouler. Ici, il convient de préciser que le problème n’est pas la quatrième ou la cinquième dose, mais que le rappel avec le vaccin mis à jour doit être effectué par des personnes, âgées ou non, qui ont d’autres maladies ou un système immunitaire déficient. Ils n’ont pas à attendre la dernière mise à jour ».
Le public de référence
La Commission Scientifique Technique de l’Agence du Médicament rappelle que la population la plus à risque de développer une maladie grave, pour laquelle la dose de rappel est donc recommandée en priorité, est constituée des sujets présentant des facteurs de risque et des plus de 60 ans. Tous les patients cependant, d’autres sujets peuvent être vacciné avec la dose de rappel sur l’avis de leur médecin ou au choix individuel. De plus, pour le CTS, il n’y a pas pour l’instant d’éléments permettant d’exprimer un jugement préférentiel vis-à-vis des différents vaccins bivalents disponibles (souche originale Ba.1 et Ba.4 et Ba.5). « Tous augmentent la protection contre différentes variantes et aident à maintenir une protection optimale contre le Covid-19. Même le vaccin bivalent Ba.1, en fait, s’est avéré induire, contre le variant Ba.5, une réponse anticorps supérieure à celle du vaccin original ».