OM : travaux d’intérêt général pour Hoogeveense qui a provoqué un accident avec ‘deux ou trois’ vins

« Je savais que je conduisais vite, mais pas si vite », a déclaré au tribunal une femme de 25 ans originaire de Hoogeveen. Le 28 février dernier, elle a provoqué un grave accident sur l’A28 près de Rouveen, provoquant la chute d’une autre femme dans un fossé avec sa voiture.

L’enquête a montré que la femme roulait sur l’autoroute à une vitesse de 141 kilomètres par heure. Elle a également pris le volant en buvant quatre fois la quantité d’alcool maximale autorisée.

L’accident s’est produit sur l’A28 en direction de Zwolle vers Meppel, écrit RTV Est. Le suspect aurait percuté l’arrière de la voiture de la victime à plus de 140 kilomètres par heure, après quoi la femme s’est retournée à plusieurs reprises et s’est retrouvée dans le fossé. La suspecte affirme avoir négligé la voiture de la victime.

La femme de Hoogeveen, visiblement secouée au tribunal, ne se souvient plus exactement de l’accident. Elle sait qu’elle était fatiguée cet après-midi-là : « Je suis rentrée tard la nuit précédant l’accident et j’ai dû partir tôt le lendemain matin, donc j’étais assez fatiguée ce soir-là. »

Elle dit qu’elle doit encore faire face à l’accident tous les jours. « Cela me fait mal dormir. J’ai encore un sentiment de culpabilité et de honte au quotidien. »

« J’étais libre cet après-midi-là un peu plus tôt que d’habitude, j’ai donc décidé de rendre visite à un ami à Zwolle », raconte l’habitant de Hoogeveen. Tous deux y ont bu quelques verres de vin. « Environ deux à trois verres. »

Après l’accident, le taux d’alcoolémie de la femme était de 0,94. Tandis que pour les conducteurs novices, ce qu’était la femme au moment de l’accident, un taux d’alcoolémie maximal de 0,2 est autorisé.

La victime était également présente au procès. Elle fait une déclaration émotionnelle et dit qu’elle a subi une fissure au crâne lors de l’accident, ce qui lui a causé beaucoup de difficultés avec les stimuli et la concentration.

Elle souligne qu’elle est chaque jour reconnaissante que ses enfants ne soient pas dans la voiture cet après-midi de février. « À l’endroit où mon enfant s’assoit habituellement, le pare-brise était complètement rentré. »

Selon elle, la femme devrait reprendre des cours de conduite. « Je pense qu’elle devrait récupérer son permis de conduire. Si vous faites quelque chose comme ça, en ce qui me concerne, vous ne valez pas la peine d’avoir un permis de conduire. Alors vous n’êtes qu’un imbécile de la circulation. »

Le ministère public veut imposer à la femme de Hoogeveen une peine maximale de travaux d’intérêt général de 240 heures et une interdiction de conduire d’un an et demi en raison de sa conduite imprudente.

L’avocat du suspect n’est pas d’accord avec cette demande. Selon l’avocat, les tribunaux ont statué dans le passé dans des affaires similaires qu’il ne pouvait être question d’imprudence juridique.

L’avocate demande également que son client ne se voie pas interdire de conduire. Sans permis de conduire, il devient impossible pour les femmes de travailler de nuit.

Le juge rendra sa décision le 14 novembre.



ttn-fr-41