Les Jeux Olympiques touchent à leur fin. L’heure est à la synthèse des reportages des diffuseurs.
Commentateurs submergés d’émotions, modérateurs émus, experts bouche bée : les Jeux Olympiques sont toujours le théâtre de grandes émotions, tant chez les athlètes que chez les journalistes eux-mêmes.
Cela était déjà évident dès le premier jour, le soir de la cérémonie d’ouverture, lorsque le commentateur d’Eurosport Sigi Heinrich a dû verser plus qu’une larme à cause des images magiques – et a sangloté pendant le reste de l’événement.
D’une manière générale, et cela est devenu évident au cours de ces deux semaines, les chaînes de télévision ont essayé d’être « très proches » et de prendre le pouls des athlètes. Les trois diffuseurs, dont ARD et ZDF ainsi que le principal détenteur des droits Eurosport, diffusent directement depuis Paris. Bien sûr, tous les journalistes n’étaient pas là, mais il était souvent possible de transporter les joies et les peines des athlètes jusque dans les salons du public.
Mais tout ne s’est pas toujours bien passé. Probablement le plus gros faux pas : quelques secondes avant le triomphe pour l’or des basketteurs 3×3, ZDF s’est d’abord tournée vers la publicité, puis vers l’information. Une erreur, comme l’a ouvertement admis la chaîne. Mais on peut désormais s’attendre à ce que même en cas d’échec du programme linéaire, le téléspectateur moyen prenne l’initiative de sortir son smartphone ou sa tablette et de se tourner vers les médiathèques pour pouvoir continuer à profiter du sport de son choix.
Parce qu’en tant que spectateur, vous devriez pouvoir être votre propre réalisateur. Personne n’est plus obligé de regarder ce qui lui est présenté dans un programme linéaire.
En tout cas, c’est tout l’univers des disciplines olympiques, du water-polo à l’escalade sportive, qui a été dévoilé aux utilisateurs sportifs dans les médiathèques. Enfin : presque, pour être précis. Ce n’est qu’avec le service payant « découverte+ » d’Eurosport, disponible au prix mensuel plus qu’abordable de 3,99 euros, que le passionné de sport a eu accès à l’ensemble de la gamme – et pas seulement en direct.
Regarder le dernier point joué par Andy Murray au niveau professionnel dans le re-live ? Retrouvable rapidement et facilement dans la médiathèque Eurosport grâce à la fonction recherche. Vous revenez sur la décision du saut à la perche féminin ? Aucun problème. Quoi qu’il en soit, la grande force de la chaîne paneuropéenne, dont le principal centre de diffusion international est à Paris depuis 1991, est de couvrir la diversité des athlètes du monde entier. Le fait que vous puissiez parfois basculer entre dix langues différentes dans le canal audio afin de regarder le triomphe du grimpeur polonais dans la langue nationale euphorique correspondante – moyennant des frais, mais inestimable.
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Source : ReutersSur ARD et ZDF, les commentaires des compétitions n’ont pu être entendus qu’en allemand, mais les émotions des commentateurs n’ont pas été négligées. Et un ou deux modérateurs ont également été stupéfaits par le succès épique des athlètes. Les radiodiffuseurs, en revanche, ont dû faire face à une tâche d’organisation gigantesque. De nombreux événements, notamment ceux avec la participation allemande, ont eu lieu en même temps – et ont donné lieu à des vêtements trempés de sueur dans la direction.
Cette fois encore, il n’est pas surprenant que chaque passionné de sport ait une opinion sur l’utilité de certains moments forts en direct devant son appareil. Hockey, 3 000 mètres haies ou préférez-vous montrer la demi-finale de football féminin ? Le diffuseur face au dilemme de l’horreur. En tant que directeur en charge, vous vous êtes probablement senti frustré à plusieurs reprises au cours des 14 derniers jours, combiné à la prise de conscience qu’on ne peut pas plaire à tout le monde.