Il s’était déjà positionné au milieu du terrain à l’Olimpico face à la Roma, après la sortie du Turc. En Suisse, Inzaghi l’a obligé à récidiver, cette fois dès la 1ère minute, et il a réussi le test au prix d’un énorme sacrifice
« Barella mérite des compliments. Entre Rome et Berne, il a joué deux excellents matches, de sacrifice total. » L’investiture revient à Simone Inzaghi, quelqu’un qui, dans la plupart des cas, voit loin lorsqu’il s’agit de découvrir un nouveau rôle pour l’un de ses collaborateurs. Calhanoglu en est l’exemple le plus évident, déplacé du milieu offensif au centre par l’entraîneur des Nerazzurri dans une situation d’urgence et est devenu au fil du temps l’un des meilleurs meneurs de jeu d’Europe. Est-ce que ce sera la même chose pour Barella aussi ? Il est difficile d’imaginer Nicolò éloigné de son rôle naturel, sauf en cas de nécessité, mais entre-temps, le milieu de terrain nerazzurri a répondu en étant présent à Rome et à Berne, refroidissant une potentielle patate chaude qu’Inzaghi aurait pu trouver entre ses mains étant donné le l’absence du Turc, de son adjoint Asllani et l’état non optimal de Zielinski jusqu’à il y a quelques jours.