Œuvres d’art, voici comment le gouvernement sanctionnera les dégradations (écologistes et autres)


Le gouvernement ne veut pas assister passivement dans les actions de dommages aux œuvres du patrimoine historique et artistique. Et donc un levier sera également mis sur le volet économique pour éviter d’éventuelles nouvelles actions d’éco-vandalisme (mais pas que). Au-delà de la pertinence pénale des faits, quiconque détruit, disperse, détériore ou rend totalement ou partiellement inutilisable ou inutilisable ses propres biens culturels ou paysagers ou ceux d’autrui sera puni de la sanction administrative du paiement d’une somme de 20 à 60 mille euros . C’est ce que prédit le projet de loi proposé par le ministère de la Culture qui arrivera sur la table du Palazzo Chigi dans l’après-midi.

Usage nocif

Un cas mineur est également prévu dans la mesure. Car en dehors des cas énoncés ci-dessus, « quiconque défigure ou défigure ses propres biens culturels ou paysagers ou ceux d’autrui, ou affecte des biens culturels à un usage préjudiciable à leur conservation ou à leur intégrité ou à un usage incompatible avec leur caractère historique ou artistique » , est puni de la sanction administrative du paiement d’une somme comprise entre 10 et 40 mille euros.

Produits destinés à la restauration des actifs

Le procès-verbal de constatation et de constatation des infractions est notifié au contrevenant dans un délai de 120 jours à compter du jour où le fait est commis. Le produit des sanctions est reversé au ministère de la Culture afin qu’il soit utilisé principalement pour la restauration des biens. Selon le projet, dans les 30 jours suivant la notification du rapport d’évaluation, le contrevenant est autorisé à payer une amende réduite. L’application de la sanction dans une mesure réduite n’est pas autorisée si le destinataire de la mesure de sanction a déjà fait usage de la même faculté au cours des cinq années précédentes.



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