Frits Dijkstra surgit un instant, lorsqu’un bateau de pêche menace de prendre le Rustenburgersluis à Rustenburg. « Je dois aller à Obdam », ça sonne. Donc fausse alerte. Le pêcheur prend la sortie, salue amicalement et continue sa route. Et donc l’écluse reste malheureusement fermée pendant le service volontaire de l’éclusier Frits Dijkstra.
L’écluse de Rustenburg et le pont associé sont exploités par des bénévoles pendant la semaine. Par quarts de deux ou trois heures, une quinzaine de personnes travaillent à préserver l’écluse. Celui-ci date de 1920.
L’un de ces éclusiers bénévoles est Frits Dijkstra, 73 ans, de Bergen. « J’ai été officier de mariage dans la municipalité de Langedijk pendant dix ans, mais la loi m’a obligé à m’arrêter là quand j’ai eu 70 ans. J’ai pensé que c’était dommage. Quand j’ai vu qu’ils cherchaient des volontaires pour cela, j’ai répondu. »
Après avoir obtenu une licence, il a pu se lancer. « Ce qui m’amuse le plus, c’est de faire fonctionner le pont et d’écluser. Et je voulais traiter avec les gens. Les gens que vous rencontrez ici sont soit en excursion d’une journée, soit en vacances, donc toujours de bonne humeur. Et c’est moi aussi. »
Pas de bateau
Il n’est pas occupé par un mercredi matin radieux et chaleureux entre 10 et 12 heures, le service régulier de Frits. Et c’est un euphémisme. Pas un seul bateau ne passe. « Bientôt, pendant la haute saison, ce sera différent. Ensuite, il y aura suffisamment de bateaux. L’intention est de faire fonctionner cette écluse ensemble. Alors vous ne pouvez pas dire : « Je ne serai pas là mercredi matin, car il n’y aura probablement pas de bateau de toute façon »† Ce n’est pas comme ça que ça marche. »
Pourtant, il traverse son temps. Le café est prêt pour lui dans le restaurant adjacent De Gouden Karper et sur le banc près de la serrure, il dit qu’il peut « se détendre complètement ».
De plus, la solidarité avec le groupe de bénévoles est grande. Le sabot, indissociable de l’éclusier, y joue un rôle majeur. « Parce que c’est un passage libre, on ne peut pas colportage pour de l’argent. Le sabot se trouve donc dans un endroit assez modeste, mais visible. Si les visiteurs veulent nous donner quelque chose, cet argent va dans le bocal à pourboires. Nous sortons dîner une fois par an. Très cosy. »
Gai
Après avoir attendu en vain pendant deux heures, le quart de travail de Frits est terminé. Résultat : zéro bateaux, l’écluse reste fermée. Pourtant, il remplit méticuleusement le journal. « Entre 10 et 11 : zéro bateaux. Et entre 11 et 12 : zéro bateaux aussi. »
Il a peu d’influence sur le caractère positif des Frits. « Si je ne suis guidé que par le nombre de bateaux qui passent, alors personne n’est là. Et si vous voulez maintenir quelque chose comme ça, il est important que quelqu’un soit là. Même si aucun bateau ne passe pendant un moment. Je reste joyeux, écoute. »
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