Oasis : le rendez-vous de l’année… et du siècle ?


Le journaliste Tomás Crespo visite REVELACIÓN O TIMO, podcast JENESAISPOP, pour commenter ce qui a été la rencontre la plus surprenante de l’année, et certainement l’actualité la plus importante de la musique internationale cet été : la rencontre Oasis. Des centaines de milliers de billets vendus à des prix stratosphériques attestent de l’intérêt suscité par les malheureux frères Gallagher, tout cela malgré le peu de mémoire que l’on porte sur tous les albums qu’ils ont publiés au cours de la première décennie de ce siècle.

Nous avons plutôt consacré la majeure partie du podcast à commenter ses deux premières œuvres. « Definitely Maybe », qui vient d’avoir 30 ans, et « What’s the Story Morning Glory » (1995) étaient des albums générationnels remplis de classiques, qui ont su transcender la Brit Pop pour pénétrer l’Amérique. Une véritable exception à l’époque si on les compare à Blur, Pulp, Suede ou Manic Street Preachers.

Nous plaçons des chansons comme « Live Forever » et « Supersonic », dès le début, dans le contexte des années 90 dans lequel elles ont triomphé ; et aussi des morceaux du second comme ‘Wonderwall’ et ‘Don’t Look Back In Anger’, dans leur attachement aux mélodies beatliennes des années 60. On ne passe pas sous silence les critiques qu’Oasis a reçues dans des chroniques très pointues mais très précises. de Tuteur soit Le paysremettant en question la masculinité toxique et l’homophobie dégagées par certaines insultes et jurons prononcés par les frères Gallagher. À quel point devriez-vous les prendre au sérieux ?

Nous consacrons la dernière partie de ce chapitre à essayer de sauver quelque chose des 5 derniers albums d’Oasis, maintenant sans l’unanimité qu’a apporté le milieu des années 90. Nous mettons en avant certaines des faces B de leurs débuts, compilées sur l’album ‘The. Masterplan’, et dont nous sommes sûrs qu’ils sauveront des petites choses pour cette tournée que nous espérons passer par l’Europe, déjà en 2026. Parce qu’ils arriveront alors réunis, n’est-ce pas ?



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